C’était vendredi 19 mars 2021 dans la salle de conférence dudit ministère en présence de la directrice générale Mme Diallo Aïda Koné et de l’ensemble des administrateurs.Au cours de son discours d’ouverture, la directrice générale Mme Diallo Aïda Koné a précisé que cette 40ème session ordinaire du conseil d’administration du Bureau Malien du Droit d’Auteur (BUMDA) se tient à une période cruciale que travers le pays, sur le plan sécuritaire, sanitaire que politique, qui a impacté négativement sur les activités et les revenus des créateurs.Avant de rendre un vibrant hommage à la communauté des créateurs du Mali qui, de jour comme de nuit crée inlassablement des œuvres pour enrichir et agrémenter le vécu quotidien de la population.
Selon elle, l’environnement économique et culturel à l’échelle nationale et internationale, connaît au cours de ces dernières années de profondes mutations. « Malgré ces situations, le BUMDA a continué ses efforts de recouvrement, à l’instar des autres années pour pouvoir répartir les sommes collectées », a-t-elle souligné.
Au cours de la présente session, les travaux ont porté sur l’examen et l’adoption du compte rendu de la 39ème session ; l’adoption du rapport d’activités 2020 ; l’examen et l’adoption du programme d’activité 2021 ; l’examen et l’adoption du projet de budget 2021 ; et l’examen et l’adoption des états de répartition 2020.
Le budget prévisionnel de l’année 2021 s’élève en recettes et en dépenses à la somme de sept cent quatre-vingt-treize millions huit cent cinquante-deux mille trois cent trente-deux francs CFA (793 852 332 FCFA).
Pour la réalisation du programme d’activités 2021, ce dit budget sera le moyen de mise en œuvre du programme d’activités du BUMDA pour cette année en cours. Ce programme d’activités vise la consolidation des acquis et s’inscrit dans la perspective de l’amélioration des conditions de vie des auteurs d’œuvres littéraires et artistiques et du personnel.
À l’en croire, pour atteindre ces objectifs, le programme prévoit des axes d’intervention déclinés en objectifs spécifiques pour la réalisation desquels, plusieurs activités sont à mener. Il s’agit entre autres : « la protection des œuvres et des droits ; la poursuite des efforts avec la construction d’un siège ; la poursuite de la mise en œuvre effective de la loi 2017-012 du 1er juin 2017, fixant régime de la propriété littéraire et artistique ; le recouvrement des arriérés de droits d’auteurs et droits voisins ; la lutte contre la piraterie des œuvre littéraires et artistiques ».
Kadi DIALLO
ÉchosMédias