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3ème Congrès national du Fare An Ka Wuli : Le bilan d’IBK jugé sombre

La Maison des ainés a abrité le samedi 23 décembre 2017 à la 3ème convention nationale des FARE AN KA WULI. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du président du parti Modibo Sidibé.

Le but de cette rencontre était de faire le toilettage des textes, définir les orientations du parti mais aussi et surtout de se prononcer sur la vie de la nation.

Dans leurs interventions, le président des jeunes du parti et la présidente des femmes, ont déclaré que notre pays à l’instar de plusieurs du monde traverse une crise multi dimensionnelle. Les femmes et les jeunes à plusieurs égards sont des principaux concernés de cette crise qui se manifeste à travers le chômage, l’insécurité, la  violence etc avant de saluer la grande mobilisation dont la jeunesse du Mali a fait preuve, pour barrer la route à ceux qui s’apparentent à une manière de direction, la tentative de révision constitutionnelle initiée par le régime en place. Les jeunes de la FARE étaient au cœur de cette lutte historique pour défendre les valeurs démocratiques et républicaines. Selon eux le mandat d’IBK a été un échec, car 4 années de mauvaise gouvernance, de corruption, de détournement de denier public, d’insécurité chronique, de clientélisme pour ne citer que ceux-ci.

Dans son discours d’ouverture, le président du FARE AN KA WULI, s’est appesanti sur  trois points fondamentaux étaient aux cœurs de sa préoccupation : d’abord l’analyse de la situation qui fonde l’exigence de l’alternance, les conditions à réunir pour la tenue de l’élection présidentielle, et enfin, comment réaliser l’alternance.

A ses dires le Mali traverse l’un des pires moments de son histoire, notamment l’insécurité s’est étendue au centre, voire à l’ensemble du pays ; les affrontements communautaires sont fréquents ; l’économie rurale se délite sous nos yeux et aggravera la crise alimentaire etc. Avant d’ajouter que dans de nombreuses zones le service minimum attendu par les citoyens n’est plus assurés (l’école, la santé, la sécurité des biens et des personnes…) par notre Etat. L’accord pour la paix piétine, et les maliens sont inquiets du manque de perspectives.

Selon lui, alternances est indispensables, il s’agit d’être les catalyseurs d’un véritable renouveau démocratique, les artisans d’une véritable refondation que mérite le pays qui nous est cher. Nous voulons plus que le défendre, nous voulons le sortir du piège de s’insécurité, de la pauvreté, de la croissance économique sans perspective pour les jeunes, dont un grand nombre bascule dans l’attrait de l’émigration irrégulière avec tous ses drames, affirme-t-il. Il a aussi déclaré que pour redonner confiance à notre peuple, nous devons ouvrir de vraies perspectives de changement.

Bissidi Simpara

Source: Sirène

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