Le Cercle de Réflexion et de Solidarité des anciens de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (CRS/AEEM) a organisé une conférence-débat pour trouver des solutions aux crises maliennes et montrer la voie à la jeune génération. C’était à la Pyramide du souvenir le 28 octobre dernier lors des 33 ans de l’AEEM. Le thème était : « L’AEEM, 33 ans après ! Quels héritages et quelles perspectives pour l’école malienne ? »
Actuellement l’AEEM est présente dans toutes les structures du pays à travers ses membres donc elle peut apporter son édifice à la construction du pays.
Pour le président par intérim de CRS/AEEM, Dr Modibo Soumaré, ce pays appartient à tous, autant le Centre de Réflexion et de Solidarité des anciens de l’AEEM a contribué à impulser la défense des droits à des conditions d’études descentes en 1990, autant le gouffre dans lequel le pays se trouve aujourd’hui interpelle tous au plus haut point. ‘’ La patrie a besoin de notre génie, de notre énergie et de notre courage pour pas seulement la sauver mais la rendre meilleure, innovante, compétitive et rassurante pour l’ensemble des citoyens. Nous anciens de l’AEEM devons veiller à cela’’, a affirmé Dr Soumaré lors de son discours et poursuit que le CRS/AEEM est de ceux qui pensent qu’il a le devoir d’apporter des solutions appropriées aux enjeux actuels de la Nation et avec elle, l’école, l’éducation, de la jeune génération. ‘’ Pouvons-nous passer sous silence la situation grave et même souvent délétère dans laquelle se trouve notre pays actuellement ? Je pense raisonnablement et dans la sincérité que non. Nous suivons avec beaucoup d’attention et d’intérêt la crise sociale, économique, sécuritaire et même géopolitique du pays’’, a-t-il dit. Toujours pour le président par intérim du CRS/AEEM, même si avec force, le CRS/AEEM assure le peuple malien du soutien total aux Forces Armées Maliennes (FAMa), il réaffirme énergiquement leur attachement à la défense des libertés publiques et des droits humains. ‘’ L’enseignement de ces valeurs universelles doit nécessairement passer par un système scolaire performant à la portée de tous les citoyens qu‘ils soient pauvres ou riches, seul garant d’une intégration républicaine.
Le président par intérim du C RS/AEEM déplore les agissements actuels dans les écoles et en est peu fier. Dr Soumaré invite les responsables de l’AEEM d’aujourd’hui à être exemplaires et de lutter contre les fléaux de la délinquance juvénile et de la violence qui ne sont pas propres au milieu scolaire et universitaire car ils sont censés être coresponsables de la gestion des acquis des luttes estudiantines au Mali. Il poursuit que la jeune génération a besoin de savoir, d’apprendre et de comprendre des aînés pour que l’AEEM soit et reste, n’en déplaise à ceux qui souhaitent la voir disparaître car ils voudront réécrire l’histoire ou la falsifier.
Diakaridia Sanogo
L’Informateur