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1ère édition du Festival international d’ici et d’ailleurs : DE GRANDS STYLISTES ET CRÉATEURS AFRICAINS ÉTAIENT AU RENDEZ-VOUS

La 1ère édition du Festival international d’ici et d’ailleurs (FESTIA) est un événement culturel autour de la mode. Elle a réuni de très grands stylistes et créateurs africains de renom du 4 au 6 mai derniers, au Mémorial Modibo Keita. L’événement était placé sous la présidence de l’épouse du président de la République, présidente de l’ONG Agir et également marraine du festival, Mme Kéita Aminata Maïga. C’était en présence du ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Wallet Intallou, et de la promotrice du festival, Mme Fadi Maïga.

Y étaient aussi la princesse de Burundi Mme Esther Kamatari, invitée spéciale de l’édition et le grand créateur de la mode africaine Alphadi du Niger et Ciss ST Moïse et plusieurs stylistes créateurs. Le thème : «  la mode, itinéraire de la découverte de soi, culture de la paix et de la cohésion sociale ».
Trois jours durant, le Mémorial Modibo Keita était un véritable carrefour de la mode africaine. Son jardin a été complètement transformé en un village artistique de mode qui illustre la diversité de la mode africaine, particulièrement malienne. On trouvait tout naturellement des aspects de notre mode de vie et des accoutrements des différentes régions de Kayes à Taoudéni, en passant par Mopti. Toutes les régions étaient représentées par des mannequins bien habillés. Chaque stand était décoré en fonction de la particularité de la Région qu’il représentait. Environ une cinquantaine de créateurs et stylistes étaient présents au rendez-vous pour discuter de mode avec les professionnels du secteur. Ils sont venus d’Europe mais aussi de certains pays africains, notamment Bénin, Sénégal, Niger, Burkina, Togo et Côte d’Ivoire. Ces spécialistes ont échangé sur la mode africaine qui fait aujourd’hui la fierté des créateurs africains. La Première Dame a exprimé sa joie d’accueillir cette belle initiative de Mme Fadi Maïga, styliste et promotrice de mode Borthini couture. Elle a salué la princesse de Burundi et Ciss St Moïse, tous deux icônes de la mode, d’avoir effectué un long voyage, malgré le contexte exceptionnel que vit notre pays. La mode est un élément à part entière du patrimoine des peuples et le FESTIA est une occasion de revisiter ce qu’un peuple a de plus essentiel, nos traditions et cultures par le biais de créations artistiques. Au-delà de la créativité, la mode est une filière économique porteuse d’emplois explique l’épouse du chef de l’Etat. Pour Mme Keita Aminata Maïga, cet espace est un lieu du donner et du recevoir et constitue un cadre idéal pour exprimer des talents de créativité.
« Lorsqu’on parle du Mali, on pense à la sécurité ou au terrorisme comme si nous sommes condamnés à transporter cette situation » a introduit Fadi Maïga. Face à cette stigmatisation nous devons montrer au monde que notre pays est un carrefour du donner et du recevoir.
Le but de ce rendez-vous culturel est de rendre hommage à nos créateurs. Pour cette 1ère édition, nous rendons hommage à Gao, symbole de la résistance et cité de la création.
Elle a afin remercié la Première dame pour son engagement et le gouvernement à travers le ministre en charge de l’Artisanat. Trois jours durant, la capitale malienne a vibré au rythme de la mode. Les soirées ont été meublées par des concerts, défilés de mode, conférences-débats et l’installation d’un village artisanal ainsi que des modes et styles des créateurs africains.
Des artistes comme Haïra Harby, Bagnini Bagaga, Cheik Siriman, Ahmed Diabaté, Ami Wassidjè ont émerveillé le public. Il faut aussi noter la démonstration des stylistes sur le maquillage, comment attacher un foulard, le perlage et la coiffure des enfants.
Pour les installations, c’est un véritable travail artistique sur la civilisation traditionnelle africaine, particulièrement malienne qui a été réalisé. Les artistes stylistes ont animé plusieurs thèmes, notamment, au cœur de la relation designer–mannequins,  Comment accroitre la redistribution des produits culturels et artisanaux en Afrique.
Il faut noter que les organisateurs avaient retenu trois espaces pour permettre aux créateurs de découvrir certaines infrastructures culturelles de la capitale. Les concerts, défilés de mode étaient programmés et les concerts se passaient dans divers lieux comme le site principal, le MAEVA et la rue Tombouctou qui a accueilli le défilé de rue. La présence de certains créateurs comme Alphadi du Niger et la princesse Esther Kamatari, la toute première africaine à défiler à un haut niveau mondial, ont apporté un éclat à l’édition.
Amadou SOW

 

Source: Essor

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