Le Mouvement citoyen pour l’alternance, le travail et la transparence (MC-ATT) a tenu, le samedi 12 mai 2018, sa toute première Convention nationale au Pavillon des sports du Stade Omnisport Modibo Keïta de Bamako. A cette occasion, le président du Parti MC-ATT, Jeamille Bittar a déclaré que sa formation politique s’engage à s’investir dans le consensus et  qu’elle n’est ni avec la majorité ni avec l’opposition ou encore avec le centre. « Notre ligne politique est le consensus autour de nos racines. Les recommandations de cette convention  nationale doivent nous orienter vers le choix éventuel d’un candidat du parti à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 ou à défaut, de sceller des alliances stratégiques», a-t-il dit.  

La cérémonie a enregistré la présence des délégués et des militants du MC-ATT, des représentants des associations et des partis frères et amis dont UM – RDA, RPM, CENAS Faso Hèrè, Yèlèma, Mali Emergent. Cependant, il sied de noter que la présente convention nationale devra examiner de nombreux documents relatifs à la vie du parti, à sa stratégie électorale, au plan stratégique 2018 -2023 du MC-ATT et aux instruments juridiques conçus par le parti, notamment les statuts et règlement intérieur. Dans son discours, Jeamille Bittar a relevé que les élections générales de 2018 sont bien annoncées et qu’elles doivent être libres, justes crédibles, inclusives et transparentes et démocratiques. Pour lui, les maliens doivent faire en sorte que les interférences étrangères de nature à influencer les élections soient écartées. Il s’agit exclusivement, selon lui, d’élections pour les maliens et par les maliens stricto-sensu. « Le Gouvernement tout en coopérant avec les partenaires internationaux ne doit pas perdre de vue les responsabilités historiques qui sont les siennes désormais. Notre convention nationale devra réfléchir en nous indiquant à travers des recommandations claires et vigoureuses les démarches à suivre, les choix stratégiques à opérer, notamment le choix éventuel d’un candidat du parti à l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 ou à défaut, les alliances stratégies que nous devons sceller et qui sont compatibles avec notre orientation politique. Il s’agit d’examiner toute offre politique susceptible de nous conforter et qui peut participer du redressement du Mali sur la voie de la réconciliation et de l’unité retrouvée entre les maliens. » a-t-il indiqué. Avant de noter que son parti a pris l’engagement de s’investir dans une politique à savoir : le consensus. Dans certains milieux, a-t-il indiqué, l’on semble n’avoir pas compris, par ce que l’on voudrait nous voir avec la majorité ou avec l’opposition ou avec le centre. « Notre ligne politique est le consensus autour de nos racines parce que nous n’avons aucune vie de celle-ci. Ces racines expliquent qui nous sommes, qu’est-ce- que nous représentons. La culture du consensus est bien connue dans notre pays. C’est aussi la recherche du compromis. Nous avons mis en place le pôle politique du consensus (PPC) et appelé les partis politiques qui en partagent  les valeurs à nous rejoindre.  La liste est ouverte et les adhésions seront bientôt effectives à l’occasion d’une cérémonie officielle qui sera organisée à cette fin», a-t-il déclaré.

Moussa Dagnoko

Source: Le Républicain