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1er tour des élections législatives : Soumeylou, Soumaïla, Karim et Diarrassouba ont été les plus actifs

De toute évidence, l’ex-Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, non moins président du parti ASMA-CFP aura été le leader politique qui a le plus battu campagne dans le cadre des élections législatives de cette année 2020. A lui s’ajoute Soumaïla Cissé de l’URD et des cadres politiques comme Mamadou Diarrassouba et Karim Kéita du RPM.

 

Kita, Ségou, Kati, Tominian, Baraouéli et ailleurs… Le leader de l’ASMA-CFP n’a de cesse de sillonner le pays pour mener campagne en faveur des candidats du parti aux élections législatives du 29 mars 2020. Soumeylou Boubèye Maïga estime que pour être politiquement présent sur la scène nationale dans les prochains mois et années, il faut une représentation satisfaisante à l’Assemblée Nationale. C’est pourquoi en dépité du fait qu’il n’est pas lui-même candidat, l’homme ne ménage aucun effort pour braver les intempérieset aller parler aux électeurs dans différentes circonscriptions électorales du pays. C’est ainsi que dans le cadre de ces tournées de soutien aux candidats de son parti l’ASMA-CFP et leurs alliés, le président de cette formation politique qui nourrit de grandes ambitions, Soumeylou Boubèye Maïga, déterminé et confiant, accompagné des candidats de l’Alliance ASMA-CFP-RPM-ADEMA respectivement Mamadou Diao, Aïchata Cissé et Almoustapha Sanogo, avait  effectué récemment une série de rencontres des populations dans les localités de Djoforongo, Dougoufié, Somo, Kota, Tamani, Boidié, Barouéli et Konobougou. C’était samedi 14 mars dernier, dans le cercle de Baraouéli (région de Ségou.)

Le leader avait, à cette occasion, accompagné et apporté un appui conséquent aux candidats de sa formation politique dans la bataille électorale pour l’hémicycle en les présentant, entre autres, aux notabilités coutumières, religieuses et aux populations locales.

Pour la circonstance, Soumeylou Boubèye Maïga a demandé aux notables et aux leaders religieux, dans toutes les communes et villages visités, à  « instruire la population de sortir massivement pour retirer la carte d’électeur et accomplir ainsi un acte civique décisif.

Pour sa part, le leader de l’URD, Soumaïla Cissé a aussi sérieusement battu campagne en soutien aux candidats du parti mais aussi pour son compte dans le cercle de Niafunké. C’est, d’ailleurs au cours de cette campagne que le chef de file de l’opposition et sa délégation ont été victime d’une attaque suivi d’un enlèvement le mercredi 25 mars dernier entre Saraféré et Koumeyra dans le cercle de Niafunké, région de Tombouctou.

En effet, en campagne dans sa circonscription électorale depuis, le 12 mars 2020, Soumaïla Cissé avait même rendu visite, le 19 mars, à son challenger du RPM, Mohamed Ag Ahmed récemment libéré par ses ravisseurs. « Chers Amis, Chers Sympathisants, j’ai rendu visite à mon Frère Mohamed Dofana, candidat RPM, récemment libéré par ses ravisseurs. Une rencontre cordiale et fraternelle », avait-il indiqué sur sa page facebook. Un acte beaucoup apprécié par de nombreux observateurs. Sauf que l’on ne comprend pas qu’après cet épisode, Soumaïla Cissé et sa déléga ation soient à leur tour enlevé par des individus armés non identifiés qui avaient attaqué leur convoi et causé la mort du garde du corps du leader de l’URD. Les recherches sont en cours pour en savoir davantage sur cet acte criminel, condamné par tous, en particulier par le président de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale sortante.

Karim Kéita, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a pour sa part mené une campagne sans répit dans son fief de la commune II du district de BamakoApres l’ouverture officielle de la campagne pour ce scrutin législatif, le jeune leader de la liste RPM-MPM-Adema, Karim Keita a mis en branle un programme lui permettant d’aller dans toutes les directions à la rencontre des habitants de chaque quartier.

Ce qui l’a conduit le lundi 16 mars au marché de Médine, au petit soir et à la Zone industrielle, dans la nuit. Il se rendra ensuite dans divers quartiers de la commune.

Comme partout, où il a été durant cette campagne électorale, l’ancien élu de la commune, a d’abord écouté les préoccupations des notabilités de ces différents quartiers, qui ont pour l’essentiel trait à celles des populations. Karim Keita après avoir prêté une oreille attentive  à ses interlocuteurs a pris bonne note de tous les problèmes soulevés par eux. Il s’est abstenu de faire des promesses, assuré avoir pris bonne note des besoins des populations avant de les inviter à aller  retirer leurs cartes d’électeurs afin d’accomplir leur devoir civique, le moment venu.Il n’a pas manqué de rappeler les œuvres déjà accomplies en faveur des populations.

Pour ce qui concerne l’influent député sortant de Dioïla, non moins 1er Questeur de l’Assemblée Nationale sortante,Après le lancement de la campagne à Dioïla, Diarrassouba et ses colistiers ont eu droit à une grande mobilisation dans toutes les communes où ils se sont rendus. De Niangola à Béléko en passant par N’Golobougou, Fana, Banco, Diarakèbougou, Massigui, Niadjila N’Golobougu, Marakacoungo, Binko, Zan, Tingolé… Ce qui a fait parier certains observateurs sur une élection dès le 1er tour. Du coup, les détracteurs et autres adversaires politiques de Mamadou Diarrassouba n’ont pas hésité à embouché la trompette du dénigrement et du procès d’intention pour accuser l’élu de Dioïla d’un achat de conscience. Une sorte de tempête dans un petit verre d’eau.

Bruno D SEGBEDJI

Source : Mali-Horizon

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