Le journal Yediot Aharonot a déclaré lundi ce qui suit: “À ce jour, environ 120 000 Israéliens ont quitté leur lieu de résidence et résident dans des services d’accueil”.
Israël a annoncé l’évacuation des villes israéliennes dans l’enveloppe de la bande de Gaza et le déclenchement d’une guerre contre celle-ci, puis a annoncé l’évacuation de 43 villes du nord du pays, avec une escalade des échanges de tirs de part et d’autre sur les frontières israélienne et libanaise.
“Les évacués sont divisés en deux groupes : ceux du sud, qui sont des résidents vivant à 7 kilomètres de la frontière, y compris les résidents de la colonie de Sderot, et ceux du cercle extérieur comme Ashkelon et Ofaqim”, ajoute le journal.
Et de poursuivre : “Les habitants du nord qui vivent à deux kilomètres de la frontière libanaise ont le droit d’être évacués vers des maisons d’accueil de l’État”.
Pour la dix-septième journée consécutive, l’armée israélienne continue de pilonner Gaza par d’intenses frappes aériennes qui ont rasé des quartiers entiers, tuant 4 651 Palestiniens, dont 1 873 enfants et 1 023 femmes, et blessant 14 245 d’autres, selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza. Un nombre encore indéterminé de personnes sont portées disparues, car toujours sous les décombres.
Le 7 octobre à l’aube, le mouvement de résistance Hamas et d’autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », en réponse aux « attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est ».
De son côté, l’armée israélienne a lancé l’opération « Épées de fer » et continue de mener des raids intensifs sur plusieurs districts de la Bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d’un blocus israélien imposé depuis 2006.
*Traduit de l’arabe par Mallèk Jomni
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