Regroupant, en plus, des structures ou organisations publiques et privées du secteur de l’eau, des représentants de la société civile, des organisations socioprofessionnelles, les collectivités décentralisées, le partenariat national de l’Eau du Mali a été créé le 18 avril 2003 avec pour but de contribuer au renforcement des capacités institutionnelles et individuelles des acteurs du secteur de l’eau en vue de la promotion de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE). Selon le président du partenariat national de l’Eau du Mali, M. Vovon Cissé, l’une des obstacles majeures à l’épanouissement de cette initiative est, sans nul doute, l’insuffisance d’adhésion des acteurs de l’eau conformément au second principe de Dublin. C’est pourquoi, tout en rappelant que la réussite de la gestion intégrée des ressources en eau passe par l’adhésion et la participation effective de tous les acteurs de l’eau, le président du partenariat national de l’eau a rappelé que leurs actions doivent plutôt s’accentuer sur le renforcement des capacités en matière de GIRE. Pour donc renverser cette tendance de partenariat national de l’eau, le président a sollicité la confiance et l’accompagnement de tous les acteurs du secteur. Malgré cette difficulté, il s’est par ailleurs, réjoui de la réussite de beaucoup d’activités dont la tenue régulière des réunions statutaires, la mise en œuvre du programme mondial d’appui à l’accélération de la mise en œuvre de la GIRE au Mali avec l’appui financier du partenariat ouest africain de l’eau entre autres. En outre, il s’est montré confiant que les recommandations qui sortiront des travaux de cette 11e Assemblée Générale ordinaire permettront de guider les actions du nouveau mandat qui s’annonce. « Des recommandations fortes pour une meilleure orientation de nos actions futures » a-t-il indiqué. En effet, il est prévu au cours de ces travaux, le bilan technique et financier des activités menées en 2021, le projet du programme de travail et le budget de l’année 2022 ainsi que le renouvellement des organes du partenariat national de l’eau du Mali pour un nouveau mandat de trois ans. Pour le représentant du ministre, M. Sousourou Dembélé, secrétaire général du ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, les défis auxquels fait face la GIRE doit sont entre autres : l’amélioration de la compréhension de la GIRE et de sa nature trans-sectorielle pour toutes les parties prenantes ; la création d’un cadre de GIRE fonctionnel ; la relecture des attributions de certaines structures afin d’éviter les chevauchements de compétences ; le lancement des 3 grand chantiers du premier plan opérationnel du programme nationale GIRE (PNGIRE), qui sont i- la création des agences de l’eau ; II, la mise en œuvre de la contribution financière GIRE sur la base des principes utilisateurs-payeur et pollueur-payeur et III, la mise en œuvre d’une police de l’eau ; La poursuivre d’un vaste programme de communication à l’attention de toutes les parties prenantes, qui devra s’inscrire dans toute la durée de la mise en œuvre du programme Nationale GIRE. Il a par ailleurs exprimé son sentiment s’espoir et de satisfaction face à ce dynamisme du Partenariat National de l’eau dans le cadre de la promotion de la GIRE à l’échelle nationale. Une initiative qui s’inscrit en droite ligne avec les objectifs de Développement durable et l’agenda 2030 des Nations Unies. « A l’instar des autres pays sahéliens, le Mali est durement touché par les effets des changements climatiques. C’est pourquoi, il s’est engagé aux côtés des autres nations pour adopter les 17 objectifs de Développement Durable et de l’Agenda 2030 à la 69e session de la conférence des Nations Unies en septembre 2015 ».
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS