A l’occasion du 02 décembre, Journée internationale de l’abolition de l’esclavage, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres a adressé un message fort à tous les pays du monde.
Antonio Gutteres affirme dans son message que ‘’la journée internationale pour l’abolition de l’esclavage est une journée de commémoration, de reconnaissance et un appel urgent à l’action. Pour ce faire, nous ne devons jamais oublier l’incommensurable souffrance de millions d’hommes, de femmes et d’enfants africains sous le fléau de la traite transatlantique des esclaves. Nous honorons la résilience des personnes qui ont subi ces horreurs et rendons hommage à celles qui ont sacrifié leur vie dans la quête universelle de la liberté. L’héritage raciste de l’esclavage se fait encore sentir aujourd’hui’’. Une triste réalité qui interpelle tous les décideurs notamment les autorités de la transition du Mali où le phénomène prend de l’ampleur dans certaines zones.
Au moment où Gutteres fait son message, certains sont encore entre les murs de la Maison d’Arrêt de Bamako pour leur opposition à la pratique de l’esclavage. C’est pourquoi au Mali, le message du secrétaire général de l’ONU ne doit pas tomber dans des oreilles de sourds au Mali.
Drissa Togola
Source : Le Challenger