Après l’Union européenne, les Etats-Unis ont renouvelé leurs sanctions contre le Zimbabwe. Plus de 140 individus et sociétés sont concernés par ces sanctions en place depuis quasiment 20 ans. Selon l’administration Trump, le gouvernement zimbabwéen continue de poser une menace à la politique étrangère américaine.
C’est une nouvelle claque pour le gouvernement zimbabwéen qui tente de normaliser ses relations internationales. Malgré les appels du Zimbabwe, de l’Afrique du Sud et de l’Union africaine, Washington a décidé de renouveler pour un an ses sanctions contre Harare.
Au total 141 personnes et sociétés zimbabwéennes sont concernées, dont le chef de l’Etat Emmerson Mnangagwa, son vice-président Constantino Chiwenga et l’ancien président Robert Mugabe. Une dizaine de sociétés d’Etat sont également ciblées et dès lors exclues de toutes relations commerciales avec des entreprises américaines.
Une économie exsangue
C’est un véritable revers pour le président Mnangagwa qui depuis son accession à la présidence tente de relancer une économie à genoux en essayant de convaincre les investisseurs internationaux de revenir dans le pays.
L’administration américaine a indiqué que ces sanctions resteraient en place tant que le gouvernement zimbabwéen ne permettra pas une plus grande liberté de la presse et liberté de manifester.
Il y a deux semaines déjà, l’Union européenne a maintenu ses sanctions contre Harare. Des mesures qui ont moins d’impact puisqu’elles ne visent que deux personnes : Robert Mugabe et sa femme Grace.
Avec
RFI