Au Zimbabwe, depuis quelques heures, les appels à la démission du président Robert Mugabe se multiplient. Depuis le coup de force des militaires mercredi matin, les tractations se poursuivent, en coulisse pour faire plier celui qui occupe le pouvoir depuis maintenant 37 ans.
Désormais, ce sont ses propres alliés qui entrent dans la danse et demandent à Robert Mugabe de quitter le pouvoir. Dans plusieurs villes du pays des rassemblements sont prévus pour appeler à son départ et s’annoncent déjà massifs, voire historiques.
Ce samedi 18 Novembre, c’est une journée de manifestation cruciale qui s’annonce à Harare, capitale du pays. Des premiers manifestants ont déjà envahi plusieurs rues. Le sentiment qui prévaut sur place, c’est que toute la population, après avoir attendu pendant une semaine une annonce, a décidé de célébrer le départ à venir de Robert Mugabe. Beaucoup de gens disent, « aujourd’hui, c’est le premier jour de notre indépendance ». Des Zimbabwéens noirs, des Zimbabwéens blancs, tout le monde filme et prend des photos comme pour enregistrer ce moment historique. cette une mobilisation qui est appuyée par l’armée qui a pris cette semaine le contrôle du pays. L’armée a demandé aux Zimbabwéens de manifester dans le calme. Pour l’instant, ce rassemblement est statique, mais peut-être que plus tard dans la journée les manifestants pourraient se mettre en marche en direction du centre-ville et peut-être même de la résidence de Robert Mugabe.
« Trop c’est trop, Mugabe doit partir« , « Repose en paix Mugabe« , « Non à la dynastie Mugabe« , pouvait-on lire sur des pancartes brandies par des manifestants euphoriques. Fait rare, des Zimbabwéens blancs étaient aussi présents.
A l’international certains chefs d’état comme le président ivoirien Alassane Ouattara ont appelé Robert Mugabe a quitter le pouvoir, dans la dignité.
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