Le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a effectué une visite de terrain le dimanche 1er septembre dernier dans les différentes communes de Bamako afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux d’évacuation des ordures.
Jadis débordant au-dessus des murs de l’école publique de Médina Coura, le monticule d’ordures devant le stade Omnisport Modibo Kéita a laissé place à son odeur nauséabonde, après son évacuation.
Le département du ministère de l’Environnement, de l’assainissement et du Développement durable a effectué sur le lieu une visite de terrain dans le but de s’imprégner de l’état d’avancement des travaux. Selon Moussa Kanta, chef de cabinet dudit ministère, le gouvernement a pris l’engagement d’évacuer tous les points noirs du district de Bamako d’ici le 31 août 2019. « Le constat reste satisfaisant bien qu’il y a des flux journaliers », se félicite-t-il tout en reconnaissant qu’il reste beaucoup à faire. Les points noirs désignent l’ensemble des lieux inappropriés pour déverser les ordures. Au total, le district de Bamako en compte 26, selon Amadou Camara, directeur national de l’Assainissement et du Contrôle de la Pollution et des Nuisances (DNACPN). « À ce jour, il y a 22 points qui ont pu être évacués », précise-t-il. Outre cela, pour l’atteinte de cet objectif, le département a aussi décidé d’évacuer tous les dépôts de transit. En fin de compte, il laissera le soin aux collectivités d’assurer l’évacuation journalière de ces points noirs. Cela, à travers la mise en place d’un mécanisme adapté. Le département y veillera.
Si l’objectif du gouvernement est d’arriver à « zéro point noir », comment va-t-il s’y prendre si les collectivités ne remplissaient pas leur part de responsabilité ? Le ministre de tutelle devra rencontrer ces collectivités autour de cette question dans les prochains jours afin de se mettre d’accord sur des points. Le zéro point noir reste encore un objectif audacieux.
F. TOGOLA
Source : Le Pays