Comme le recommande la tradition, le vieux Diaby, notable de Lafiabougou Sud, un quartier de la Commune urbaine de Kayes a donné des femmes en mariage à trois de ses quatre garçons en âge de se marier. Souleymane Diaby a coïncidé avec une épouse squelettique, originaire de Siby. Depuis le mariage, le bonheur n’a pas visité le couple.

 Le courant ne passe pas du tout entre les conjoints, mais nulle ne sait pourquoi. Le mardi 2 décembre dernier, bon gré malgré, Souleymane avait donné le prix de condiment, mais il devait rester quelques pièces que Madame devait lui ristourner. Et quand il a demandé sa monnaie, celle-ci lui a répondu qu’elle avait acheté de la pastèque. Souleymane venait de trouver un prétexte pour tenter de se débarrasser du cadeau encombrant de son père. Son épouse n’a jamais été de son goût en raison de sa morphologie, mais il n’osait pas le manifester de crainte des représailles de son père.

Souleymane va battre à sang son épouse, au point que la mère de celle-ci a porté l’affaire devant la police. Le vieux Diaby mis dans le bain se présente à la police pour comprendre. Sa bru lui apprend que depuis trois mois, son époux la boude au lit. Furieux, il menace de répudier et de déshériter son fils s’il ne revient pas à un meilleur sentiment avant de se retirer. La police intervient pour jouer aux bons offices.

Après le départ du vieux Diaby, l’enquêteur a demandé à Souleymane la raison profonde de son comportement. Il a dit sans ambages que le vieux a donné en mariage à ses autres frères, des épouses bien potelées, avec de grosses fesses et n’a donné à lui, qu’une femme qui n’a que la peau sur les os. Comme s’il bravait son père, il a décidé de ne pas réintégrer la famille s’il doit absolument rester avec sa maigre épouse. Mais pourquoi ne pas diviser la poire en deux en épousant une seconde, genre « NIANZA FEREKE », c’est à dire au postérieur impressionnant ?

Source: autre presse