Décidément, les maliens n’ont pas fini de voir certains hommes politiques avides de pouvoir se faire passer pour de vrais patriotes, sauveurs du bateau Mali que certains d’entre eux ont contribué à détruire par leurs politiques et projets machiavéliques concoctés ailleurs.
A vrai dire, les 77,80% d’électeurs ayant voté pour le candidat des tisserands en 2013, ont vite déchanté, après an de gestion du « Kankélentigi ». « Et c’est fort d’erreurs er de fautes commises que l’Opposition au lieu de se mettre en ordre de bataille pour aider IBK, travaille à son impopularité », grognent des jeunes rpmistes. Et la visite de Gao pour dit-on présenter des condoléances aux populations affligées, est qualifiée par bon nombre de compatriotes de récupération politique futile. Et pour cause !
L’arrivée du candidat des tisserands, El Hadj Ibrahim Boubacar Kéïta à la présidence de la République en 2013, continue de faire des vagues au sein d’une Opposition composée pour la plupart de cadres qui doivent rendre des comptes de leur gestion dans des départements. Malheureusement, la gestion d’Etat actuelle apporte de l’eau au moulin de ces opposants mais qui en toute humilité, sont mal placés de se faire passer pour des donneurs de leçons. Et pour cause, comment comprendre qu’une poignée d’entre ces leaders politiques au passé trouble refusant de comprendre qu’ils n’ont pas la côte au près de l’opinion nationale, persistent à voir l’actuel locataire mis en mal par les maliens. C’est ce qui explique leur prétendue compassion aux populations de Gao qui ont été lâchement mises en deuil par des éléments de la MIMUNSMA, suite à leur visite dans la capitale des Askia et à bord d’un hélicoptère des Nations Unies. « Le ridicule ne tuant plus dans ce pays, au lieu de faire mieux qu’IBK, vont se pavaner à Gao avec leur aumône (un peu plus de deux millions de FCFA) dit un geste de solidarité aux familles endeuillées par les balles de la MINUSMA », nous confie un habitant de Gao.
Pour bon nombre de citoyens que nous avons interrogé par téléphone à Gao et à Bamako, le geste de l’Opposition est purement politique et ne cadre pas avec la réalité sociale, politique et économique des régions du nord Mali. Mieux, comme l’a dit ras Bath : « Ce sont des opportunistes ». « Ces gars là nous prennent pour qui ? Nous els avons vu à l’œuvre dans ce pays. Mieux, ils se trompent croyant qu’une déstabilisation de l’actuel Président les profitera. Le réveil sera brutal car, après plus de deux décennies de gestion démocratique, le peuple malien a mûri et n’est plus prêt à accepter leurs politiques bancales d’un autre âge. Aussi par leurs comportements, des leaders de l’Opposition montrent à la face du monde que c’est le pouvoir qui les intéresse et non le bonheur du peuple malien. Sinon, pourquoi l’Opposition ne se joigne pas au Président IBK pour nous sortir de la situation actuelle ?».
En tout cas, il faut que ces gars de l’Opposition pour la pluparts ache que le peuple malien n’est pas dupe et que le Président IBK devrait faire mieux.
Pour le moment, la visite de leaders de l’Opposition n’est autre qu’une récupération politique futile car, la majorité de maliens jase d’impatience pour un vrai changement qui n’a que trop durée à venir. Et c’est le moment que tous les fils du Mali parlent d’une même voix. Malheureusement, nos champions en démocratie, donneurs de leçons de surcroit et leurs relations de part le monde, n’en n’ont cure. Leur leitmotive demeure : avoir le pouvoir ou créer le chaos prétendument les procurer leur desiderata pourtant, ils ne cessent de diriger le Mali, plus de vingt et quatre ans de nos jours avec l’installation de la médiocrité, du vol organisé à ciel ouvert, l’impunité totale, la gabegie, le népotisme, le laisser aller. Pourtant, leur vrai comportement (ces hommes politiques démocrates) devrait être une classe politique au service du Mali. Hélas, le coach est raté depuis le premier mandat du Président Alpha Oumar Konaré en 1992 où un chienlit s’est installé au pays des Soudiata Kéïta, Amadou Amadou, Babemba Traoré, Tiéba Traoré, Firhoun entre autres.
Bokari Dicko
SOURCE : Mali Demain