Ces visites s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des liens historiques de bon voisinage, d’amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme entre le Sénégal et les pays d’accueil. Certes l’information n’avait pas été confirmée par la présidence du Mali au moment où nous mettons cet article sous presse, mais l’annonce était déjà faite, mercredi 29 mai dernier, par la page de la présidence de la République du Sénégal. Outre cela, elle était également confirmée par plusieurs sources concordantes. De par ce geste, le jeune président manifeste ainsi sa volonté à travailler avec les autorités du Mali et du Burkina Faso.
En clair, peut-t-on conclure qu’au moment où certains anciens amis pensent que le Mali est isolé, cette visite vient exhiber une autre image de ce pays de l’AES au monde entier. Déjà sur la toile, d’aucuns approuvent cette visite à sa juste valeur, voire se disent sûrs que le Sénégal actuellement dirigé par « des panafricanistes » pourrait être prêt à se battre aux côtés des autorités du Niger, du Mali et du Burkina Faso. Cela, non seulement pour l’aboutissement de la lutte commune contre le terrorisme dans la zone du sahel, mais aussi et surtout pour le développement de cette partie de l’Afrique.
A la différence de l’ex-président Macky Sall qui semblait agir par les muscles aux côtés des chefs d’Etat de la CEDEAO opposés aux régimes militaires désormais en Alliance, le nouvel homme fort du Sénégal aurait visiblement opté pour une nouvelle politique africaine.
Notons que le président Bassirou Diomaye Faye avait été également sollicité par ses paires de la CEDEAO pour peser de son poids pour le retour des trois pays récalcitrants au sein de l’organisation commune.
Depuis son élection, Bassirou Diomaye Faye et sa délégation ont effectué la même visite d’amitié et de travail chez le colonel Mamady Doumbouya de la Guinée Conakry. Rappelons que ladite visite s’est soldée par la signature d’un communiqué conjoint par les ministres des Affaires étrangères des deux pays.
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS