Après le passage de trois jours au Mali de la dernière Mission de médiation de la CEDEAO conduite par l’ancien président Goodluck Jonathan du Nigéria, la visioconférence de restitution des échanges avec le CNSP s’est ouverte ce vendredi en présence des chefs d’état de l’institution sous-régionale ouest africaine.
L’allocution d’introduction du président en exercice de la CEDEAO, Mahamadou Issoufou du Niger campe le décor du contexte avant de d’énumérer des points qui vont être aborder dans cette assemblée ce 28 août 2020.
L’un des points marquant est le temps de transition proposé par les militaires au Mali. Dans son allocution d’introduction le président du Niger précise que “la junte se propose de garder le pouvoir pour trois ans afin dit-elle de restaurer les institutions étatiques sur une base garantissant leur stabilité”.
Avant de préciser qu’ “elle refuse de regagner les casernes alors que le pays est en guerre, ce qui exige, plus que jamais, que l’armée se concentre sur sa mission traditionnelle, surtout que l’ennemi fourbit ses armes et cherche à exploiter le vide institutionnel actuel pour pousser son avantage” Sans aucun commentaire superflu, le compte rendu du Président Goodluck Jonathan et le Président de la Commission va permettre au sortir de cette rencontre tant attendue “d’apprécier les derniers développements de la situation” au Mali et “d’éclairer” les “décisions” que vont prendre les chefs d’état de la région à cette visioconférence.
Sont présents à cette rencontre virtuelle: les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, le Médiateur de la CEDEAO sur la situation au Mali, les ministre, le Président de la Commission de la CEDEAO et le Président de la Commission de l’Union Africaine.
Idelette BISSUU