Le gouvernement centrafricain réagit aux accusations de viols portés par des enfants du camp de déplacés Mpoko, à Bangui, à l’encontre de soldats français, tchadiens et guinéo-équatoriens. Les faits remonteraient à décembre 2013 et couvriraient une période allant jusqu’au mois de mai 2014. Le gouvernement suit l’évolution de l’enquête, notamment celle ouverte à Bangui jeudi dernier, et espère prochainement identifier les enfants afin de leur assurer une prise en charge médicale et sociale.
Le gouvernement suit avec une attention toute particulière l’évolution de ce dossier. Si ces faits sont avérés, le gouvernement ne peut qu’exprimer son indignation. Parce que ce sont des actes qui n’honorent pas leurs auteurs et ça jette du discrédit, à la fois sur l’institution qui a envoyé ces soldats à Bangui et la noble mission pour laquelle ils étaient en République centrafricaine. Le gouvernement se tient bien entendu, aux côtés de ces enfants qui certainement ont subi un traumatisme. Cela dit, nous suivons l’évolution de ce dossier. La justice centrafricaine s’en est déjà saisie. Ce sont les résultats de l’enquête qui détermineront si effectivement de tels actes condamnables ont eu lieu.
Source: RFI