Selon communiqué émanant de l’Ambassade britannique à Kinshasa, Mark Simmonds s’est notamment rendu à Heal Africa (l’hôpital qui soigne les victimes de violences sexuelles à Goma, Ndlr) ‘’pour constater comment l’initiative pour la prévention de la violence sexuelle en zones de conflit apporte une différence à l’est de la RDC”.
La délégation britannique qui a constaté le travail réalisé par ‘’Silent No More” (Plus jamais silencieuses), un projet financé par le Royaume-Uni et mis en œuvre par l’Eglise anglicane en RDC, ‘’a été informée du rôle important que les structures confessionnelles jouent dans la lutte contre la violence sexuelle, dans le combat contre l’impunité et l’appui aux survivantes”, souligne le communiqué.
M. Simmonds, a ajouté le communiqué, s’est dit honoré ‘’de lancer le projet qui collabore avec les structures confessionnelles locales pour réduire le fléau de la violence sexuelle”, avant de souligner que ‘’l’on ne parviendra à l’éradication du viol et autres abus qu’avec l’implication des populations locales intervenant au cœur des communautés pour susciter un engagement commun à mettre fin à ce crime dévastateur”.
Pour sa part, Mgr Justin Welby, l’Archevêque de Canterbury, a déclaré que ‘’les souffrances horribles des peuples de l’Est de la RDC est une tragédie planétaire. Les personnes les plus touchées sont les plus vulnérables, à savoir les femmes et les enfants. Le programme contre la violence sexuelle constitue une base pour la réconciliation.”
Il s’agit de la seconde visite qu’effectue le ministre britannique en RDC dont le séjour fait suite à celui effectué par le ministre des Affaires étrangères avec Angelina Jolie en mars 2013.
A cette occasion, les deux personnalités avaient souligné la nécessité de lutter contre la violence sexuelle en zones de conflit.
source : apa