Nous nous sommes adressés à deux d’entre elles pour comprendre l’intérêt d’une telle activité.
Depuis toujours dans notre pays, la saison de maïs frais coïncide généralement avec les vacances. Ce qui rend le travail plus facile pour les femmes et les jeunes filles.
Assises derrière un fourneau, éventail à la main, un tas de maïs étalé sur un sac vide, ses femmes se battent contre le soleil, pluies et vent pour avoir un peu d’argent : « après la fermeture des classes, je travaillais comme nettoyeuse dans une gargote, qui m’a permis d’économiser un peu d’argent pour commencer cette activité, afin d’être plus indépendante et subvenir à mes petits besoins », confie Mama, jeune vendeuse, d’une vingtaine d’années.
Aussi, raconte la jeune fille, elle se réveille généralement vers 7 heures du matin pour aller chercher son sac de maïs sur la route de l’aéroport. « Actuellement, le maïs attire beaucoup, ainsi les affaires marchent bien. J’achète par jour pour 4 000 ou 5 000 FCFA et après la vente souvent, je comptabilise 2 000 à 2 500 FCFA de bénéfice par jour. Cette activité est d’une grande opportunité pour moi. Je fais mes petits besoins sans demander de l’argent à qui que ce soit ; et j’économise même pour pouvoir acheter mes fournitures scolaires », témoigne-t-elle.
Tout comme Mama, et ces nombreuses femmes, Safiatou grille du maïs pour pouvoir aider son mari à faire face aux dépenses de la famille.
« Je suis ménagère, mais je fais le petit commerce. Je change juste de produits en fonction de leur disponibilité et actuellement, c’est la saison des maïs, et ça marche bien. J’aide mon mari à faire les dépenses de la maison », explique- t-elle.
Selon Safiatou, cette année, avec la bonne pluviométrie, le maïs est très abordable. « Toute chose qui leur permet de faire des bonnes affaires, car la qualité est bonne et le prix moins cher » avoue-t-elle.
ADAM DIALLO
Source: Bamakonews