
La première sommation avait eu lieu lors de son discours d’investiture où il reprochait à l’actuel président kenyan, Uhuru Kenyatta, de s’y être rendu alors que son défunt père Jomo Kenyatta, considéré comme le père de la nation kenyane ne l’aurait jamais accepté.
Depuis Nairobi a embrassé ce projet et s’est engagé à verser 1 million de dollars pour la création d’une Cour Africaine de Justice internationale des droits de l’homme afin de répandre une justice de police en adéquation avec la nouvelle transition de l’Afrique.
Signataire du « Protocole de Malabo », le Kenya souhaite transmettre au parlement africain les éléments nécessaires pour une rapide ratification.
La CPI se trouve actuellement au cœur de l’actualité avec l’audience de Simone Gbagbo. Depuis sa création en 1998, elle a condamné une trentaine de personnes, dont des dirigeants africains, pour des crimes survenus dans huit pays d’Afrique (RDC, Centrafrique, Ouganda, Soudan (Darfour), Kenya, Libye, Côte d’Ivoire, Mali).
Les jugements rendus par l’institution génèrent de nombreuses critiques, plusieurs remettent en question la partialité et l’indépendance de l’organe. On retrouve souvent l’accusation d’une CPI instrumentalisée par le monde occidental.
D’autant plus que les procédures pénales sont très longues compte tenu des différentes nationalités et les procès sont très éloignés des victimes, ayant lieu à plusieurs centaines de kilomètres des lieux du crime (à La Haye, aux Pays-Bas).
Rendez-vous au prochain sommet de l’union africaine pour connaitre la suite des événements.
Par Gabonlibre.com
Source: Gabonlibre