Si un fumeur de joint bien au courant de cette histoire – c’est un secret de polichinelle maintenant- était surpris en train de fumer du chanvre indien, il pourrait tout simplement répondre : « Un haut gradé m’a autorisé ».
Pourquoi pas, si un des grands patrons de ceux qui doivent réprimer l’usage et le trafic de chanvre indien se tape des joints de temps en temps ! La loi est générale, impersonnelle et abstraite a-t-on dit. Mais pour ce cas, il semble bien que la loi ne soit pas faite pour les protégés du fiston national qui a tout fait pour empêcher que ce flic en chef ne soit relevé de ses fonctions parce qu’il gère des deals avec le fils du fumeur en chef. Cette histoire est en train de se répandre comme une traînée de poudre dans les rangs de la Sécurité nationale et le président de la République, bien au courant de cette situation, doit nettoyer les écuries d’Augias pour nous débarrasser de cet accro au chanvre indien qui a désormais perdu toute autorité sur ses subordonnés, sans compter les agissements de son
épouse trop affairiste qui s’active dans le milieu des maquis de Bamako.