Ces institutions d’enseignement supérieur et de recherche du Mali sont considérées comme la 21e région du Dialogue inter-maliens. Ces chercheurs apportent leurs contributions et réflexions en vue de rehausser le niveau des débats. « C’est la première fois que nous venons de façon formelle, mandatés pour parler dans ce dialogue-là », affirme Pr Adama Diaman Keïta, ancien recteur de l’université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako. Il ajoute qu’il y a eu des préalables. «Nous avons fait des conférences, deux conférences à Bamako, une conférence à Ségou pour faire l’entrée en matière. Et nous sommes divisés entre les thématiques», précise l’universitaire.
Donc à ce niveau déjà, « l’université a touché à tous les problèmes de base de discussion. Alors ce qui ressort le plus fréquemment est retenu. Donc c’est ce qui sera aussi soumis à la plénière générale, qui sera enrichi. Et au finish, il y aura un document final », explique l’universitaire Pr. Kéita.
Approfondir les réflexions
Pr Issa Sacko est enseignant-chercheur à la faculté des sciences économiques et de gestion de Bamako. Il explique que les universitaires contribuent à faciliter ou approfondir les réflexions menées au sein des commissions afin de produire des recommandations de qualité. Selon lui, les universités et les grandes écoles sont en train de travailler de façon hardie pour qu’on amène les réflexions qui ont été menées à l’université au sein de ces débats. « Nous avons porté des questions qui sont très profondes », dit-il. « Par exemple, quand il y a une question afférente à un groupe thématique, il y a quelqu’un qui va se charger de ça ».
Ils sont au nombre de huit (8) universitaires dont 5 recteurs, repartis entre les cinq (5) commissions de travail.
Studio Tamani