Une enquête a été ouverte en France après la mort d’un universitaire guinéen. L’ambassadeur guinéen en France a déploré la mort du jeune compatriote, décédé, samedi 20 juillet, après avoir été agressé, près de Rouen. Selon ses proches, Mamoudou Barry aurait été victime d’une agression raciste, une thèse qui n’a pas été confirmée par la police française.
Mamoudou Barry, chercheur et enseignant de 31 ans a été violemment frappé après une altercation verbale, dans la rue, vendredi soir. Il a été transporté dans le coma à l’hôpital où il est décédé vingt-quatre heures plus tard. Son agresseur est toujours en fuite.
« Tout est mis en œuvre pour identifier et interpeller l’auteur de l’agression (…). Il appartiendra à la Justice de faire toute la lumière sur cet acte odieux », a écrit sur son Twitter le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner.
« C’est vraiment un drame. C’était un jeune compatriote très brillant qui venait de soutenir sa thèse avec mention honorable et malheureusement il a dû se trouver au mauvais moment, au mauvais endroit. Il était à un arrêt de bus, d’après les informations que j’ai. Il attendait tranquillement, s’est fait agresser verbalement puis physiquement. Il serait tombé sur la nuque provoquant une hémorragie. Cela s’est mal passé, voilà. C’est l’émotion qui m’étrangle parce que pour sa famille et ses amis, c’est vraiment dramatique », a déclaré l’ambassadeur.
« Je pense qu’il faut faire confiance à la police et à la justice pour que toute la lumière soit faite, ne serait-ce que pour que la famille ait le fin mot de l’histoire et que nous-mêmes nous soyons rassurés qu’aucune communauté, aucune race n’ait été visée particulièrement, que c’est un incident ou un accident qui s’est passé entre deux individus à un moment donné qui malheureusement a une mauvaise fin », a-t-il poursuivi.
Je pense qu’il faut faire confiance à la police et à la Justice pour que toute la lumière soit faite, ne serait-ce que pour que la famille ait le fin mot de l’histoire et que nous-mêmes nous soyons rassurés qu’aucune communauté, aucune race n’ait été visée particulièrement.
RFI