La rencontre de ce lundi doit se dérouler par visioconférence est sera donc consacrée à la situation au Mali. Cinq chefs d’État de l’institution sous-régionale ont séjourné jeudi à Bamako, mais aucune solution n’a pour l’heure été trouvée.
Au Mali, les regards sont tournés ce lundi vers la rencontre des chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Que va-t-il en sortir ? Quelle sera la solution de sortie de crise ? Les questions sont nombreuses.
De source proche de l’organisation de la rencontre, la réunion pourrait d’abord se féliciter de la récente mission de cinq chefs d’État à Bamako. Mahamadou Issoufou, qui a une double casquette de président du Niger et de président en exercice de la Cédéao, pourrait alors prendre la parole pour faire le bilan de cette visite.
Une ligne rouge
Lors de ce séjour à Bamako, il a rencontré, en compagnie des autres présidents, la majorité présidentielle, la société civile et l’opposition malienne. Et ils ont établis un plan de sortie de crise pour le Mali qui se résume à trois points : le règlement du contentieux électoral, l’installation d’une nouvelle Cour constitutionnelle et la formation d’un gouvernement d’union nationale.
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Ce n’est pas du tout suffisant, affirme de son côté l’opposition malienne qui réclame notamment la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Ce qui reste la ligne rouge à ne pas franchir, rétorquent déjà les chefs d’État de la Cédéao.
■ Dialogue nécessaire pour Soumeylou Boubeye Maïga
Pour l’ancien Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maïga, il faut que les Maliens saisissent certes, la main tendue de la Cedéao, mais qu’ils se parlent davantage entre eux et que le président Ibrahim Boubacar Keïta en prenne l’initiative.
De mon point de vue, le président de la République doit avoir un dialogue direct.
Soumeylou Boubeye Maïga, ancien Premier ministre du Mali
Serge Daniel
Source : RFI