Sur les conseils du médecin, j’ai pris 4 des comprimés qu’il m’a donnés. J’étais en jeûne, et par conséquent, je n’avais rien mangé de la journée. Le médecin a bien fait de manquer de me dire que les cachets étaient lourds et qu’ils allaient me secouer d’une violente secousse. J’étais fatigué et affaibli. Mais, malgré cela, il n’y avait personne pour me dire quelque chose.
Je me suis retrouvé devant le fait accompli, personne ne me venait en aide. En marchant, j’ai croisé un homme de ménage et je lui ai demandé si je pouvais occuper un lit vide dans une chambre quelconque. La réponse était affirmative et c’est là que j’ai pu m’allonger. J’ai contacté un frère qui m’a amené des fruits. J’allais m’évanouir dans peu de temps. Et c’est jusque vers 20 heures qu’on a daigné nous apporter à manger.