L’objectif final est d’augmenter considérablement la capacité de stockage des pays en voie de développement. La Banque mondiale entend ainsi la porter à 17,5 GWh à l’horizon 2025 contre «seulement» 4,5 GWh à l’heure actuelle.
Cet investissement d’un milliard de dollars doit être, dans ce but, la première marche vers la levée de quatre milliards supplémentaires par la suite.
Le coût des batteries qui servent à stocker l’électricité d’origine solaire est un frein dans les pays en développement, où il atteint entre 400 et 700 dollars le gigawatt-heure. Dans les pays développés, la note descend à 300 voire 200 dollars. La Banque mondiale entend faire diminuer ces montants pour les pays émergents, l’annonce du déblocage de ces fonds sonnant comme un message aux fabricants pour qu’ils œuvrent à développer des technologies fiables et accessibles au plus grand nombre.
Des batteries adaptées aux spécificités du Continent
Dernièrement, l’organisme mondial rappelait que le nombre d’habitants qui accèdent à l’électricité «dépasse pour la première fois la croissance de la population» en Afrique subsaharienne.
«L’énergie est au cœur du développement. L’accès à l’électricité sécurise les populations, favorise l’activité des petites entreprises et fait fonctionner des services essentiels, tels que les cliniques et les écoles. En outre, l’énergie rend possibles les investissements, les innovations et l’apparition de secteurs nouveaux qui tirent l’emploi et la croissance de toute une économie», expliquait encore la Banque mondiale.
En Afrique, cette dernière souhaiterait que les batteries qui servent au stockage de l’électricité solaire puissent être adaptées aux villages, sous la forme de petites unités qui dureraient sept à huit heures, le temps nécessaire à la couverture des besoins en énergie la nuit.
Source: latribune