La liste noire des soldats français ayant laissé leur vie dans le bourbier du Nord du Mali, s’est encore allongée, avec la mort, le mercredi 21 février 2018, des sergent-chef Mougin et brigadier-chef Dernoncourt, deux éléments de la force Barkhane, menant une lutte anti-terroriste au Sahel. Selon un communiqué de l’Elysée qui confirme l’information, les deux militaires sont ressortissants de Valence et appartiennent au 1er régiment de spahis. Ils sont décédés suite à l’explosion d’une «mine artisanale» au passage de leur véhicule blindé, non loin de Gao, l’une des principales villes du Nord du Mali.
Dès l’annonce du décès des deux militaires, le président français Emmanuel Macron a adressé à leurs familles et proches, ses «plus sincères condoléances”. Dans son message, le président Macron n’a pas manqué de saluer le courage des militaires français engagés au Sahel” et dont la mission, a-t-il souligné, “permet de porter des coups sévères à l’ennemi”.
Dans le journal télévisé de 20h, hier soir, mercredi, le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a également présenté ses condoléances aux familles des deux jeunes militaires. Le chef de l’Etat malien a condamné une agression lâche et barbare, et promis que tout sera mis en œuvre pour que les auteurs soient recherchés et traduits devant la justice.
Le décès des deux militaires, intervient 72 heures après un communiqué du chef d’état-major des armées françaises, le général François Lecointre, annonçant la neutralisation de vingt et trois (23) terroristes, suite à une opération que les forces françaises ont menée (dans la nuit du 13 au 14 février dernier) contre les groupes armés terroristes, dans la région de Kidal, entre Boughessa et Tin Zaouaten. Ces deux décès portent à douze le nombre de militaires français tués depuis le lancement de Barkhane, à l’été 2014.
La rédcation