Le 24 mars marque la journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Au Mali, elle sera célébrée le 25 mars à Sikasso. En 2024, 8 630 cas ont été recensés. Malgré une bonne prise en charge, les malades guéris déplorent leur exclusion sociale.

Sur 100 000 habitants, 49 sont porteurs de la tuberculose. Une indication donnée par Dr Mamadou Diop, coordinateur de la cellule sectorielle de lutte contre le VIH/Sida. Selon lui, la maladie touche la population économique productive. Il faut donc stopper la propagation, dit-il.

« En 2024, on a notifié 8632 cas de tuberculose, toutes formes confondues », indique le coordinateur. Selon lui, « la plus touchée est la tranche de 25 à 34 ans, suivie de la tranche de 15 à 24 ans ». « Ça veut dire que la tuberculose touche encore la population économiquement productive, alors si on ne prend garde, ça peut jouer sur l’économie », précise le docteur.

Le suivi du traitement, une chance de guérison

Ce malade, guéri de la tuberculose sous anonymat, souligne que la prise en charge des premières semaines peut être source de forte pression pour les malades avant l’adaptation.

« J’ai suivi le traitement à la lettre et on m’a donné aussi vraiment des interdits, donc j’ai respecté ça aussi. Et puis, c’est un traitement sur six mois, c’est pas facile », à l’en croire. « Chaque jour, tu dois prendre des comprimés jusqu’à six mois. Moi, mon traitement est fini. La semaine passée même, je suis passé faire mon test. Le cinquième mois, on m’a beaucoup félicité et on m’a dit que je suis guéri », se réjouit-il.

Pour rappel, sur les 8 266 cas enregistrés en 2023, 84 malades ont été traités et guéris, précise la cellule sectorielle de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et les hépatites virales.

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Source : Studio Tamani