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Tribune : Nouveau départ

Misère ! Misère ! Misère ! Bientôt, cette antienne qui faisait pleurer beaucoup de cœurs dans l’intimité des chambres, que l’on soit patron, chef de famille, chef d’entreprise ou de service, simple employé et célibataire, chômeurs ou chômeuse, sera jetée aux calendes grecques. Grâce aux pertinentes recommandations émises, fruits du dialogue inter-Maliens, qui a répondu aux attentes et donné à respirer à tous les Maliens.

 À l’issue de ce dialogue, la presse malienne devra faire son mea culpa et ne plus transiger avec les hommes politiques accusés d’être à la base des maux de biens de corps de la société comme les Français loin d’être des amis du Mali. Il faudra désormais intégrer les opinions contraires et opposées dans leur diversité certes, mais ne plus faire de parti pris ou constituer une caisse de résonance à ce qui se dit sur les réseaux sociaux systématiquement. Pour être mieux situé dans l’écoute des préoccupations vives des populations maliennes en ces durs moments de transition vers une nouvelle ère appelée «Mali Kura», chaque citoyen devra tendre l’oreille, écouter attentivement, se laisser éclairer et orienter vers ce qui est vrai et fiable, que d’être guidé ou guide par et de quelques centrales idéologiques fabricants avérés de terroristes. À l’intérieur comme à l’extérieur les Maliens ont compris par eux-mêmes plusieurs choses dont ce dialogue a eu le mérite de le leur confirmer. Sans Rfi ou France 24, ces médias menteurs et égareurs qui font la honte de la profession. Un dialogue bien inter-Maliens qui a fait économie de grève d’illusions, de balivernes et de misères de vie pour s’engager résolument sur la voie du Mali Kura. Un concept neutre et pertinent qui rassemble et qui n’est pas à la recherche du maximum de vues sur les réseaux sociaux auprès des internautes. Un «Mali Kura» qui se construira sous nos yeux (inchallah), et que nous appelions de nos vœux déjà le 26 mars 1991, et que jamais auparavant nous n’avions jusque-là eu une seule lueur d’espoir en ce qui concerne cette paix durable, cette unité nationale, cette cohésion sociale reconstruite et cette réconciliation obtenue au prix fort et au cours d’Assises nationales de la Refondation, et de cette première édition du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation.

Pour l’instant et pour rappel et souvenir, en célébration de ce 11 mai consacré à Bob Marley, qui a beaucoup chanté Sa majesté impériale Haïlé Sélassié 1er et a fait connaître son fameux discours, voici quelques extraits célèbres, qui nous renseignent beaucoup sur le niveau de l’indice de perception et du degré de satisfaction client des souteneurs de la Transition, devenue Charte, Gouvernement et Conseil National de la Refondation.

«Tant que l’hypocrisie, les préjugés et les intérêts personnels n’auront pas été remplacés par la compréhension, la tolérance et la bonne volonté ; tant que tous les Africains ne seront pas debout, et qu’ils ne parleront pas en tant qu’êtres libres, égaux aux yeux de tous les hommes comme ils le sont aux yeux du ciel ; tant que ce jour ne sera pas arrivé, le continent africain ne connaîtra pas la paix. Nous les Africains nous nous battrons, si c’est nécessaire, et nous savons que nous vaincrons, car nous avons confiance en la victoire du bien sur le mal (.) Nous devons agir tant qu’il en est temps, tant que se présente l’occasion d’exercer ces pressions légitimes, de crainte que le temps ne s’épuise et ne nous pousse à recourir à des procédés moins heureux. En ces temps modernes, les grandes nations de ce monde feraient bien de se rappeler que même leur propre sort n’est pas entièrement entre leurs mains. La paix réclame les efforts unis de chacun de nous. Qui peut prédire quelle étincelle pourrait mettre le feu aux poudres ? Pour chacun d’entre nous, l’enjeu est le même : la vie ou la mort. Nous souhaitons tous vivre. Nous cherchons tous un monde où les hommes seraient libérés des fardeaux de l’ignorance, de la pauvreté, de la faim et de la maladie. Et, si la catastrophe devait survenir, nous serions tous pressés d’échapper à une pluie nucléaire mortelle. Les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui sont tous, à parts égales, sans précédent. Ils n’ont pas d’équivalent dans l’expérience humaine. Les hommes cherchent des précédents et des solutions dans les pages de l’histoire, mais il n’y en a aucun. Ceci est donc le défi suprême. Où allons-nous chercher notre survie, les réponses à des questions qui n’ont encore jamais été posées ? Nous devons tout d’abord nous tourner vers le Dieu Tout-puissant qui a élevé l’homme au-dessus des animaux et l’a doté d’intelligence et de raison. Nous devons avoir foi en Lui, qu’Il ne nous abandonne pas ou qu’Il nous permette de détruire l’humanité qu’Il a créée à son image…. Et nous devons regarder en nous-mêmes, jusque dans les profondeurs de nos âmes. Nous devons devenir ce que nous n’avons jamais été, ce à quoi notre éducation, notre expérience et notre environnement nous a très mal préparé. Nous devons être plus grands que ce que nous avons été : plus courageux, à l’esprit plus large, au regard plus ouvert. Nous devons devenir les membres d’une nouvelle race, dépasser nos préjugés insignifiants et nous soumettre à la fidélité ultime que nous devons non pas aux nations, mais à nos semblables les hommes au sein de la communauté humaine», dixit, Sa Majesté impériale Haïlé Sélassié 1er dit Tafari, Médiateur dans le conflit malien du Nord depuis 1963.

KML

 

Source: L’Aube
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