Le ministère des Transports n’a toujours pas fait rouler le train comme cela avait été promis par la ministre. Pourtant, Dembélé Madina Sissoko, la ministre des Transports et des Infrastructures avait donné l’assurance que l’arrêt du train serait bientôt un mauvais souvenir pour les riverains de la voie ferrée, de Bamako à Kayes.
Mais on n’a absolument rien vu du miracle promis. Depuis l’annonce des travaux sur l’axe Bamako-Diboli, les réactions négatives fusaient de partout. Au lieu de s’inspirer des exemples réussis dans la sous-région, le gouvernement malien s’est contenté de relancer le trafic ferroviaire sur la base d’un matériel roulant vieillissant. Pourquoi le Mali peine-t-il à s’acheter des locomotives neuves et des voitures en bon état ?
La ministre des Transports s’était réjouie que la locomotive CC2205 ait effectué un essai de traction entre les ateliers centraux de Korofina et la gare principale de Bamako. Selon, un communiqué du ministère, la locomotive a continué jusqu’au niveau du GMS (Groupement Mobile de Sécurité) pour revenir à Korofina sans incident. Ces machines ont été réparées sur place par des techniciens maliens.
La ministre explique qu’elles doivent permettre dans les jours à venir la reprise du trafic surtout avec l’achat de nouvelles machines par les autorités de transition. Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire des Maliens, surtout les travailleurs de la société du chemin de fer qui connaît une crise profonde depuis plusieurs années. Les cheminots ne comprennent pas l’incapacité de l’Etat malien à travailler comme des pays voisins comme le Sénégal dont le chemin de fer est doté de machines modernes.