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Transport routier : NOUVELLES INITIATIVES CONTRE LES TRACASSERIES

L’Institut national de formation en équipement et transport (INFET) a lancé vendredi 10 sessions de formation au profit des transporteurs, conducteurs routiers et agents des services publics en charge du contrôle routier. Au total, 250 agents vont bénéficier de ces sessions de formation. Ils sont repartis entre Bamako (100), Bougouni (75) et Sikasso (75).
La cérémonie de lancement de l’opération était présidée par le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, qui avait à son côté le directeur général de l’INFET, Mohamed Saliha Maïga.
Celui-ci a expliqué que l’objectif de ces sessions est de professionnaliser le secteur du transport afin de lutter efficacement contre les tracasseries sur les corridors routiers. « Ces sessions de formation entrent dans le cadre de la professionnalisation des différents acteurs du secteur des transport dont les transitaires, les agents de la Chambre de commerce, les transporteurs», a-t-il indiqué

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La formation est ainsi axée sur les règles du transport en transit sur le corridor Bamako-Bougouni-Sikasso. L’initiative s’inscrit dans le cadre plus global du Programme régional de facilitation du transport et du transit en Afrique de l’ouest (PRFTTAO), avec l’appui du gouvernement et de la Banque mondiale.
Les sessions de formation ainsi entamées constituent des espaces d’échanges interactifs entre différents acteurs. Elles vont permettre d’informer les transporteurs, les conducteurs routiers et les agents des administrations sur leurs droits et leurs obligations en matière de contrôle routier ; de réduire les tracasseries lors des contrôles ; d’appliquer effectivement en toute sécurité les conventions sur le Transit routier inter-Etats (TRIE) et le transport inter-Etats (TIE) sur le corridor Bamako-Sikasso-Ouagadougou-Tema.
« Les campagnes de sensibilisation ne suffisent plus pour stopper les tracasseries et les perceptions illicites sur nos corridors routiers », a constaté le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement. L’heure est donc à l’action, à la mise en œuvre de nouvelles mesures concrètes. Selon le ministre, trois facteurs essentiels – le manque de civisme, la mauvaise gouvernance et la méconnaissance des textes – sous-tendent les pratiques illégales que sont les tracasseries et les perceptions illicites.
Mamadou Hachim Koumaré a ensuite annoncé la mise en œuvre de trois nouvelles mesures. La première est relative au lancement prochain de séries de lignes vertes permettant aux citoyens de dénoncer de façon « honnête » les pratiques illicites. A ce propos, le ministre invite « les uns et les autres à travailler dans le respect des normes afin que nos routes deviennent des plus viables. Sans oublier les chauffeurs à qui je demande de prendre les routes comme des bijoux à protéger ».
La deuxième mesure est un vaste programme visant à construire de nouvelles infrastructures. « Ce programme consiste à rendre obligatoire le paiement au péage pour chaque passage », a précisé le ministre.
La dernière mesure concerne l’acquisition rapide de documents administratifs. « Tout est mis en œuvre pour que très prochainement les usagers de la route puissent acquérir leurs cartes grises et leurs permis de conduire en un laps de 72 heures soit trois jours », promet le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement.
Alhoudourou A. MAÏGA

source : L Essor

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