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Transition militaro-civile : certains citoyens commencent à s’en faire !

Depuis la chute de l’ex-président de la République démocratiquement élu Ibrahim Boubacar Kéïta le 18 août dernier, les problèmes ont commencé à tourner au vinaigre. Le Colonel Assimi Goïta et ses affidés prenaient le contrôle du pays.

 

En venant aux affaires depuis ce putsch, le Colonel Assimi Goïta depuis lors président du comité national pour le salut du peuple (CNSP) et Chef de la Junte militaire et ses affidés tenaient des discours rassurants et très réconfortants. Le coup de force du 18 août aura été soutenu et voulu par bon nombre de Maliens qui désiraient tous le départ d’Ibrahim Boubacar Kéïta, et pourtant démocratiquement élu. Hélas, IBK est parti, le problème de sa succession a posé d’énorme souci que comme prévu. Et dans la foulée, les militaires ont passé par de nombreux chemins pour tenter gagner la présidence de cette transition. Chose qui finalement est intervenue par l’arrivée du Colonel Major à la retraite, Bah Dao, à qui la Junte a jeté son dévolu. Ce que la Cedeao a accepté après les nombreuses pressions, un militaire en inactivité. La raison donnée au M5–RFP pour avoir agi contre le président Ibrahim Boubacar Kéïta n’aurait pas suivi pour que les choses se calment entre eux, les acteurs de ce changement. «Ce que le M5 a dit est vrai», disait le Colonel Ismaël Wagué, actuel ministre de la réconciliation, alors porte-parole du comité national pour le salut du peuple (CNSP). À cette époque, ces colonels disaient n’avoir aucune prétention vis-à-vis du pouvoir ; mais finalement cela serait devenu le cure-dent de tous les putschistes qui viennent aux affaires. Venir changer les choses puis s’en aller. Hélas¸cette volonté de changement et de ne pas s‘accrocher au pouvoir qui se serait évaporée ; car avec une pluie de nomination de colonels, on ose évidemment parler, ou dire que le Colonel Assimi Goïta en sa qualité de vice-président de la transition chargé des questions de défense et de sécurité et ses affidés n’aurait finalement aucune envie que de s’impliquer dans la politique. Placer leurs pions afin de préparer le terrain aux autres événements grandioses dont notre pays s’apprête évidemment à accueillir, notamment les futures élections. Ajouter à cela, les nombreuses grèves de l’UNTM et aussi de celle des gardiens de prison qui se profile à l’horizon. Prions pour ce pays sinon nous nous acheminons vers le chaos ; d’où l’inquiétude des citoyens de nombreux citoyens.

Moriba DIAWARA

Source : LE COMBAT

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