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Transition: L’heure des choix

Après les menaces et les sanctions ciblées, la guerre est déclarée et ouverte entre les autorités de la Transition et la Cédéao. Avec l’escalade et les muscles bandés des deux côtés, que reste-t-il comme option à Assimi ?

 

« On ne fait pas le bonheur du peuple sans lui ». Assimi a beau être animé des meilleures intentions pour le peuple malien, il n’a plus le choix. Il doit descendre dans l’arène pour nous convaincre et nous dire pourquoi nous devrons accepter les sacrifices et les périodes dures qui nous attendent.

Car, le Mali est à la croisée des chemins. Jamais, même aux heures les plus sombres de notre histoire, nous n’avons eu à faire face à tant d’adversités à la fois. Vouloir tenir le cap, s’en tenir à ses options est un choix. Un choix à assumer. Mais, comme Churchill promettant aux Anglais du sang, de la sueur et des larmes lors de la seconde guerre mondiale, mais, promettant également des lendemains meilleurs. Il faut que le jeu en vaille la chandelle. Il ne faut pas que ce soit juste par orgueil que l’on veuille tenir tête. Car, à ce jour, en dépit des propagandes et des messages haineux à l’encontre du mal pensant, très peu d’actions sont menées pour fédérer les énergies, et/ou à défaut, expliquer quelle est la direction choisie.

Assimi, aujourd’hui, a deux postures possibles : capituler et revenir dans le giron, avec le sentiment de n’avoir pas été compris, et la conscience tranquille d’avoir essayé, ou tenir, expliquer aux Maliens et prendre le lead, en nous indiquant la direction de la terre promise. Il ne peut plus se taire. Il ne peut plus continuer à avoir une attitude méfiante de tout et de tout le monde.

Il lui faut choisir.

Alexis Kalambry

SourceMali Tribune

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