Les dirigeants ouest-africains réunis en sommet au Nigeria dimanche menacent Bamako de nouvelles sanctions dès janvier 2022 si le Mali n’organise pas des élections en février. Une décision prise en dépit de l’engagement du président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, à fournir avant fin janvier un calendrier électoral en vue d’un retour des civils au pouvoir.
Les chefs d’Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022″ si les autorités n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir, a dit devant la presse le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou. Avant le sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le colonel Goïta, arrivé à la tête du pays sahélien par un putsch en août 2020 et conforté par un second coup d’Etat en mai 2021, avait écrit au président en exercice de l’organisation, le chef de l’Etat ghanéen Nana Akufo-Addo.
Source : Journal du Mali