Les travaux des concertations nationales ont débuté dans un climat tendu, hier au CICB. Et pour cause, certains jeunes se réclamant du M5-RFP s’en sont pris à toute personne hostile à une transition civile et à de simples anciens dignitaires du régime IBK, dont le seul tort a été de défiler devant les portes du CICB, lieu des concertations nationales. Cette attitude de certains jeunes maliens, dans le contexte actuel de notre pays, a été décriée par la plupart des internautes qui pensent que le Mali n’a guère besoin de cette indiscipline. Voici votre Facebookan du jour !
Mamadou Diarra : Les jeunes du M5-RFP veulent frapper Issa Kaou Djim !!! v Comment avons-nous fait pour en arriver là, donner de l’importance à des gens comme Kaou Djim. En réalité, le Mali est le dernier souci de ce gars. Il n’a même pas la matière grise nécessaire pour mener cette population vers le bonheur recherché.
Abdoulaye Sacko : Blo, les jeunes du M5 doivent faire très attention. Ils commencent à dépasser les limites. Moi, je suis du M5, mais il faut reconnaître que ce n’est pas M5 seulement le peuple malien.
Delegué Konaré : Ces jeunes doivent s’en prendre à leurs leaders qui sont dans la salle sans eux et non aux forces de l’ordre. D’ailleurs, est-ce qu’il y a une carte de membre pour les jeunes justifiant qu’ils sont du M5 ?
Issa Traoré : La jeunesse du M5-RFP, vous devez vous y attendre à ça ! La jeunesse du Mali s’épanouira quand elle prendra véritablement conscience de force massive pour changer les choses ! Même plus tard encore, ils se serviront de nous pour satisfaire leurs objectifs personnels, si nous restions désunies, impuissants, suivistes. Huer, des jeunes ont invectivé, injurier ou même essayer de molester des dx-dignitaires. C’est regrettable, chers Jeunes. Mais ceux qui ont humilié ce pays doivent aussi faire profil bas.
Boubacar Traore : M5 n’a pas sa place au Mali, je ne vois aucun membre du M5 que le peuple malien peut voter. Si jamais le M5 essaye de trouver même une petite place au Mali, je renonce à ma nationalité. Il n’y a pas un membre du M5 qui a les capacités de diriger une commune au Mali ou bien même un simple mai. Laisser les militaires diriger le pays pendant même 5 ans.
Madiba Sissoko : Les militaires sont des traites, mais ils vont voir que le m5 a fait tout le boulot. Ils sont venus parachever et à la fin, ils veulent écarter les M5 RFP. Ho, pauvre Mali, tous des assoiffés du pouvoir ils ont déjà goûté aux délices du pouvoir, Assimi et ces amis.
Issa Keita : comment voulez-vous que les jeunes de M5 soient invités, du moment qu’ils ne sont pas les seuls jeunes du Mali ? Vous pensez que le Mali est pour le M5 ?
Sékou Tamboura : il faut que les vieux du M5 montrent l’exemple d’abord. Ils sont en train de se déchiqueter à cause de postes ou cartes d’invitation à la face du monde. Aujourd’hui, j’ai envie d’entrer sous terre quand j’ai écouté Kaou Djim.
Stephane Sangare : c’est dommage, les Maliens sont divisés depuis 2012 et la première mission aujourd’hui est de réconcilier les Maliens. Sans ça, le bonheur que nous recherchons restera loin de nous.
Boubacar Traore : Un jour viendra où on saura que pas mal de personnes ne sont ni pour l’intérêt général du Mali ni pour le bonheur des Maliens. Moi, j’étais dans la rue avec eux, mais je respecte la conviction des autres ! Pleins de jeunes étaient dans la rue à l’instar de, tant d’autres qui ne huent pas les gens. Ces attitudes rabaissent notre pays.
CISSE BAMOUSSA : Je pense que tous les Maliens doivent serrer les coudes pour la bonne marche de la transition. Je ne pense pas que les militaires oseront refuser à un citoyen l’accès à la salle. Juste que les gens comprennent qu’il est temps de respecter les mesures surtout la loi. Cela commence depuis les concessions. Il est aussi évident que le CICB ne pourrait contenir tout monde.
Sekou Kanouté : Les Maliens ont été mis dans une logique de réclamations et revendications musclées. C’est très dangereux. En 1991, après le putsch contre Moussa Traoré, les élèves et étudiants réclamaient leur victoire qui n’a été que parachevée par ATT. Ce dernier a tellement fait de concession aux Oumar Mariko et consorts que l’AEEM est devenue et reste encore un bâton dans les roues de toute administration scolaire et même nationale. Même dans l’octroi de logements sociaux, l’AEEM réclame «sa part». Aujourd’hui, l’histoire est en passe de se répéter avec le M-5. Ce mouvement se croit permis d’imposer tout à tout le monde, parce que convaincu qu’il a abattu un gros gibier dont il doit disposer à volonté. Pour eux, les autres doivent se mettre en minuscule dans la gestion de leur propre pays. Les Maliens doivent ensemble arrêter impérativement cette tendance aventurière du M5. Il y va de la quiétude et de la stabilité durables de ce pays.
Sékou Diawara : Il faut les bastonner afin qu’ils puissent voir le chemin de la raison et de s’y résigner. À suivre. Quelqu’un qui ne veut pas se conformer aux ordres doit être contraint. Mettez de l’ordre, c’est tout. Il faut que certains de nos compatriotes sachent se comporter en bon citoyen. Honte à ceux qui veulent saboter ces assises. Vive le Mali en PAIX. Sans loi, sans discipline, impossible de diriger un pays, surtout en Afrique et particulièrement au Mali. Quand on aime ce pays, il va valoir montrer les biceps pour le diriger.
Source : INFO-MATIN
