Depuis le 5 octobre 2020 la Transition en marche dans notre pays. Malgré des difficultés liées à la crise multidimensionnelle que connait notre pays depuis 2012, les autorités de la Transition arrivent à obtenir des résultats encourageants.
Le 18 aout 2020 l’ancien président de la République, Ibrahim Boubacar Keita a été renversé par des militaires regroupés au sein du Conseil national pour le salut du peuple (CNSP). Après la désignation d’un président et d’un Premier ministre de la Transition, qui sont respectivement Bah N’Daw et Moctar Ouane, un gouvernement a été formé le 5 octobre 2020. Depuis cette date les autorités de la Transition à commencer par le président, Bah N’Daw sont à pieds d’œuvre pour relever les défis d’ici la fin des 18 mois que durera la Transition. Des résultats encourageants sont obtenus par les autorités de la Transition en dépit des contraintes liées à la difficile situation dans laquelle vit notre pays depuis 2012.
La mise en place du réussie du Conseil national de transition
Le Conseil national de transition (CNT) a tenu le samedi 5 décembre 2020 sa session inaugurale à l’issue de laquelle le colonel Malick Diaw a été élu président du CNT. A grâce aux efforts des autorités de la Transition, toutes les forces de la Nation sont représentées au sein du CNT, qui servira d’organe législatif pendant cette période transitoire en cours dans notre pays. Il s’agit entre autres des représentants des forces armées et de sécurité ; du mouvement du 5 juin/rassemblement des forces patriotiques ( M5-RFP) ; des partis et groupements politiques ; de la société civile ; des groupes signataires de l’accord de paix, les mouvements de l’inclusivité ; des organisations de défenses des droits de l’homme ; des jeunes ; des femmes ; des Maliens établis à l’étranger ; des groupements syndicaux ; des ordres professionnels ; des confessions religieuses ; des autorités transitionnelles ; des chambres consulaires, des faitières de la presse et des arts et de la culture.
L’apaisement du front social
Après quelques jours d’ébullition au niveau du niveau social les autorités de la Transition sont parvenues à faire revenir sur la table des négociations la principale centrale syndicale de notre pays, l’Union nationale des travailleurs du Mali. Selon des sources les deux seraient sur le point de trouver un accord par rapport aux revendications de l’UNTM, qui sont entre autres l’octroi des indemnités et de primes de spécificités par catégories à tous les fonctionnaires de façon équitable ; la fixation d’un chronogramme d’application immédiate pour répondre en la nécessité de restauration de l’égalité, de l’équité, de la non-discrimination (harmonisation des grilles) comme prôné par la convention internationale et par l’arsenal juridique malien; l’abrogation de la loi régissant l’OCLEI et la mise en place légale d’une équipe formée sur les bases des textes. Il faut rappeler que juste après la chute de l’ancien président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, les militaires ont trouvé un accord avec les enseignants du primaire, secondaire du fondamental pour l’application de l’article 39 de leur statut particulier mettant ainsi fin à plus de 6 mois de grève dans le secteur.
Depuis le début de la Transition d’énormes efforts sont également consentis par les autorités sous le leadership de président de la Transition pour amélioration de la situation sécuritaire dans notre pays. Ainsi des succès sont enregistrés par les Forces armées (Famas) dans la lutte antiterroriste au nord et au centre du Mali.
La rédaction
Source : La Priorité