C’est le moins qu’on puisse dire au regard du contenu d’une note d’informations que nous avons reçu de la part d’amis ivoiriens. En guise de rappel, dans notre publication du vendredi 27 février 2015, un de nos articles intitulé, annonçait l’imminence du départ de Toumani Djimé Diallo pour la Côte d’Ivoire, en qualité d’Ambassadeur du Mali.
Fouillant auprès de certains de nos amis haut perchés sur les bords de la lagune Ebrié, à Abidjan, il nous revient que, l’Etat de Côte d’Ivoire aurait proprement rejeté la demande d’agrément établie au nom du haut fonctionnaire de la Présidence qu’il était au moment des faits. A en croire nos sources, les enquêtes de moralité diligentées sur le cas Toumani Djimé, n’aurait pas eu l’assentiment des autorités ivoiriennes qui l’auraient signifié en refusant tout simplement l’agrément d’accréditation de M. Diallo en Côte d’Ivoire. Pourquoi ?
Le fonctionnaire de la Présidence de la République du Mali, toujours selon nos sources, aurait dans une autre vie, eu des antécédents judiciaires dans le pays d’Houphouët Boigny. Toumani Djimé Diallo a t – il séjourné à la MACA, la maison centrale d’arrêt et de correction d’Abidjan ? Nos sources voudraient croire à la thèse, et promettent de nous revenir très prochainement avec de fortes preuves à l’appui. En attendant les réponses se rapportant aux supposés antécédents judiciaires de Tom en Côte d’Ivoire, il est important de s’attarder sur ce qui ressemblerait à une descente aux enfers de celui qui fut, il n’y a guère longtemps le tout puissant collaborateur du président de la République.
Elu à la magistrature suprême de notre pays, Ibrahim Boubacar Keita, n’a pas hésité à nommer Toumani Djimé Diallo au poste très puissant et très stratégique de Secrétaire général de la Présidence de la République. Un poste qu’il occupera au moins plus d’une année, avant que les difficultés s’il faut le dire ainsi, ne rattrapent le pays et avec en toile de fond, la mauvaise gestion de la supposée affaire de l’achat de l’aéronef. Entre la résolution définitive de cette affaire, et le débarquement de Toumani Djimé Diallo, que s’est-il réellement passé pour que dans la foulée, il perde ce poste pour se retrouver Dircab du président de la République, en attendant que le palais de Cocody ne donne cette suite affreuse que nous connaissons depuis ?
Était-il lui aussi trempé dans des affaires ? Que s’est- il passé entre Tom et le président ? Une source politique affirme la main sur le cœur, que Tom, n’a plus jamais fermement tenu les rênes du Cabinet présidentiel depuis qu’il est revenu d’un voyage qu’il a effectué au Maroc, le pays où, il avait occupé le poste d’ambassadeur du Mali sous ATT. Vrai ou faux, nous cherchons et nous trouverons. Inch Allah.
Sory de Motti
Source: La Nouvelle Patrie