Comme origines des coups de feux entendus le 1er octobre aux quartiers Abaradjou et Koiratao de Tombouctou, il nous revient que l’auteur voulait tout simplement arrêter les la tenue d’une soirée ‘‘balani Show’’ en cours à l’heure dans els parages. Et il semble avoir reçu son coup.
Les balles lancées dans le vide pour semer la panique et disperser la foule du bal, ont, a-t-on appris, occasionné des blessures sur une dame habitant un autre quartier de Tombouctou appelé Ballafarandi.
Ce qu’il faut retenir, c’est que la ville des 333 saints reste encore hantée par l’esprit d’un Islam radical. Dans un passé très récent des bars y ont été saccagés par des jeunes ayant protesté contre la consommation excessive de l’alcool et autres par la couche juvénile.
===========================
NIONO : Le juge Sougalo Koné dans les oubliettes
Sur initiative de la jeunesse de la ville, la société civile de Niono (région de Ségou) a battu le pavé, le lundi 1er octobre. Non pas pour réclamer la libération de leur juge enlevé depuis novembre 2017 et non plus pas pour décrier la situation sécuritaire qui a été à l’origine de cet enlèvement, mais pour exiger aux autorités le curage des caniveaux. Une doléance, disons-nous, moins noble face à la détresse que vit la famille du juge Sougalo Koné depuis son enlèvement. S’il y a un combat dans lequel la population de cette ville doit aujourd’hui faire face c’est d’exiger d’abord aux autorités une libération de celui qui a garanti la justice sur leur terroir.
Djibi Samaké
====================
NIORO DU SAHEL : Le chérif veut faire ‘‘souffrir un peu’’ la population
Du moins c’est ce que rapportent des sources concordantes concernant la hausse des prix des produits de première nécessité à Nioro du Sahel, le fief du Cherif Bouyé Haidara. Par ce geste, dit on, le chérif veut faire ‘‘souffrir un peu’’ la population, histoire de les prouver quel est son poids socioéconomique dans la localité.
Depuis l’épisode de l’élection présidentielle, rien ne va plus entre Nioro et Bamako. Là-bas, à Nioro du Sahel, le maitre des lieux a fermé ses commerces occasionnant une hausse des prix des denrées alimentaires : Le sac de lait qui était de 45 000 Fcfa, y est désormais vendu à 65.000 Fcfa. 21.000 Fcfa pour le sac du sucre qui était autrefois donné à 16.000 Fcfa.
Djibi Samaké
La Sirène