La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a vivement condamné, lundi 5 août 2024, les violentes attaques perpétrées contre les forces de défense et de sécurité maliennes à Tinzawaten.
Le 29 juillet 2024, l’état-major de l’armée malienne a annoncé avoir subi de lourdes pertes lors de combats contre les groupes armés terroristes, notamment l’EIGS et le GSIM. Les terroristes auraient utilisé plusieurs véhicules kamikazes pour attaquer les forces armées maliennes.
Dans un communiqué, la CEDEAO a déclaré suivre « avec préoccupation l’évolution de la situation sécuritaire au Mali et condamne fermement les récentes attaques contre les membres des forces de défense et de sécurité maliennes à Tinzawaten dans le nord du pays, qui ont fait de nombreuses victimes parmi les forces maliennes ».
L’organisation sous-régionale a également exprimé ses « sincères condoléances au Gouvernement et au peuple de la République du Mali, ainsi qu’aux familles des victimes ». De plus, elle a manifesté « sa ferme désapprobation et sa ferme condamnation de toute ingérence étrangère dans la région pouvant constituer une menace à la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest, ainsi que de toute tentative visant à entraîner la région dans les affrontements géopolitiques actuels ».
A rappeler que le Mali, l’un des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), a annoncé son départ de la CEDEAO, effectif depuis janvier 2024. Les pays membres de l’AES, notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger, reprochent à la CEDEAO de ne pas leur avoir apporté une assistance suffisante dans leur lutte contre le terrorisme.
M.K. Diakité
Source: Le Républicain