Le concours d’entrée à l’Institut universitaire de gestion (IUG), au titre de l’année universitaire 2018-2019, s’est déroulé dimanche et hier lundi. Ils étaient 7.595 candidats à concourir pour 800 places disponibles. Tous étaient répartis entre les centres d’examen de la Faculté de droit privé (FDPRI), de la Faculté d’histoire et de géographie 1 et 2 (FHG), de la Faculté des sciences et techniques 1, 2 et 3 (FST) et de l’IUG.
Les candidats étaient aussi répartis entre 3 licences : création et gestion d’entreprise (CGE), sciences et techniques commerciales (STC) et enfin organisation et gestion des organisations (OGO). Encadrés par près de 170 surveillants dont 22 femmes, les postulants ont composé en mathématiques, français et anglais.
Dimanche dernier, depuis 6 heures du matin, le directeur général de l’IUG, Dr Badra Macalou et ses collaborateurs s’activaient à faire les derniers réglages du test. Ils orientaient les surveillants et les candidats.
Certains candidats n’ont pas été admis dans la salle pour avoir oublié leurs cartes d’identité.
Vers 8 heures, le directeur général de l’institut a donné le coup d’envoi des épreuves, en ouvrant la première enveloppe contenant les sujets. «Adou a 1.275 Fcfa en pièces de 25 et de 100 Fcfa. Il a en tout 21 pièces. Combien a-t-il de pièces de chaque sorte», tel était l’intitulé du premier sujet du test d’entrée à l’IUG noté sur 10 points. Le second sujet était relatif à la géométrie.
Dr Badra Macalou a révélé qu’il y a des innovations chaque année pour améliorer le déroulement du test d’entrée à l’Institut universitaire de gestion. Les enseignements titrés des deux dernières sessions ont permis le bon déroulement de celui de cette année, s’est-il réjoui. Par ailleurs, il a ajouté que ces mêmes efforts ont permis de rassurer les candidats sur l’objectivité et la transparence du test.
La convocation des candidats était fixée à 7 heures. Puis, il a fallu procéder à la vérification de l’identité des candidats avant le début des épreuves, le dépôt de tous les objets non autorisés à la porte, le remplissage correct des en-têtes des feuilles d’examens par les candidats, l’interdiction des échanges de documents, calculatrice ou tout autre matériel, de l’utilisation de téléphones portables, d’ordinateurs de poche et autres machines programmables.
Une seule feuille d’examen par candidat, le classement des copies par filière et par matière dans l’ordre croissant des numéros de place, l’insertion, la signature du candidat sur la liste d’émargement, l’interdiction de la lecture, de la correction des copies et la conversation dans la salle figuraient parmi les consignes données.
S’y s’ajoutent l’expulsion des fraudeurs et leurs complices après saisie des pièces à conviction, l’information du président du centre pour rédiger un rapport en se référant à celui des surveillants, la présence obligatoire des surveillants de chaque salle au secrétariat lors de la remise des copies et leur acheminement au secrétariat après vérification des copies par le président du centre.
Sidi Y. WAGUé
L’Essor