Aqmi menace également directement la Côte d’Ivoire « et tous (les Etats) impliqués et participant à l’alliance avec la France » dans ces opérations anti-jihadistes. La troisième raison est que la Côte d’Ivoire a été aussi visée pour avoir livré quatre membres d’Aqmi aux autorités maliennes, selon toujours le communiqué.
La Côte d’Ivoire participe à la force de l’ONU déployée au Mali (la Minusma) et près de 600 militaires français sont stationnés dans quatre bases dans les environs d’Abidjan.
Le gouvernement a décidé à l’issue d’un conseil des Ministres organisé à Grand-Bassam, ce mercredi 16 mars 2016, de l’organisation d’une journée d’hommage aux victimes de l’attaque terroriste perpétrée le dimanche 13 mars 2016 à Grand-Bassam situé à une quarantaine de kilomètres d’Abidjan, la capitale ivoirienne.
Pour le mouvement terroriste, l’attaque du Grand Bassam a été menée par trois hommes, Hamza al-Fulani, Abdul Rahman al-Fulani, et Abou Adam al-Ansari, sans mentionner leurs nationalités.
Dans la terminologie djihadiste, le terme « fulani » signifie peuls, une ethnie très répandue en Afrique de l’Ouest. « Cela fait quelques années que notre pays est ciblé », a-t-il dit. « Cette visite, prévue de longue date, s’effectue à l’invitation du président ivoirien Alassane Ouattara », a indiqué Brigitte Kuster, porte-parole des Républicains, lundi lors du point de presse hebdomadaire de son parti à Paris.
A ce jour le bilan provisoire du ministère ivoirien de la Sécurité est de 18 personnes décédées dont 15 civils et trois éléments des forces spéciales sans compter les trois terroristes abattus par les forces spéciales. Une ressortissante allemande, la directrice de l’Institut Goethe à Abidjan, a également été tuée.
« Celui-ci a ainsi réitéré l’intention de son pays de ne point se laisser intimider ». « Je voudrais les assurer que la Nation se tient à leurs côtés ».
Le Plan d’action contre le terrorisme (PACT) mis en place récemment va rester au niveau rouge, selon M. Bakayoko.
Auparavant, Hamed Bakayoko avait souligné que la sécurité serait renforcée aux « endroits stratégiques et dans les lieux accueillant le public (…) écoles, ambassades, sièges internationaux, résidences diplomatiques (…) et aux frontières ».