Elle était animée par les responsables de l’Association Tribune Mali, dont le président Djibril Diallo, et secrétaire à la communication de la centrale Confédération Malienne du Travail (CMT) en présence de ses camarades, Oumar Koné et Drissa Togola.
Selon lui, la grève paralyse l’Administration, créé un manque à gagner pour l’Etat de 30 à 50 milliards FCFA par jour. En plus, ajoute-t-il, la mise en œuvre des revendications coutera à l’Etat 1800 milliards de FCFA. « Une charge trop lourde pour un Gouvernement de Transition de 18 mois, qui n’est autre qu’un gouvernement d’exception, avec la mission de s’occuper fondamentalement des questions régaliennes », commente-t-il.
Aussi, il a déploré les conséquences de cette grève sur les travailleurs qui subiront des retenues sur salaire pour fait de grève. « Si rien n’est fait, et si d’aventure, on regarde la tension monter entre l’UNTM et l’Etat, de grève en grève, on ira jusqu’à une grève illimitée qui serait un chaos pour la transition et par conséquent pour le Mali », affirme M. Diallo.
Pour un dénouement heureux de la situation, il en appelle aux deux parties de jouer balle à terre afin de permettre au Mali de poursuivre sa marche vers la refondation du pays.
Pour rappel, Mali Tribune créée en 2016, est une organisation qui donne régulièrement sa position sur les grandes questions d’intérêt national.
A.S.Sangaré
Source : Mali24