Dans les secteurs des télécommunications et des médias, d’immenses progrès ont été réalisés, sous l’impulsion du ministre de la Communication et de l’Economie Numérique.
D’abord, l’assainissement et la régulation du secteur des médias. Pour promouvoir le professionnalisme dans les médias, ceux du public comme ceux du privé, une nouvelle carte de presse est instituée.
Contrairement à l’ancienne, elle respecte les standards internationaux. Avec, à la clé, une mention spécifique permettant d’identifier chaque travailleur des médias.
Désormais, n’est pas et ne sera pas journaliste qui veut. L’obtention de la carte de presse obéît à des règles.
S’y ajoute la régularisation du secteur de l’audiovisuel. Avec, désormais, des critères fixes, selon qu’il s’agisse des radios ou télévisions commerciales. Ou confessionnelles. Elles sont assujetties à des cahiers de charge, assortis d’une autorisation d’émettre, délivrée par la Haute Autorité de l’Audiovisuel (HAC).
Mise en place, il y a deux ans, ce que d’aucuns appellent, volontiers, le « Gendarme des médias » aura la lourde et délicate mission de mettre fin aux dérapages, constatés dans le fonctionnement des médias.
Pour le ministère de la Communication et de l’Economie Numérique, il s’agit d’aller vers plus de professionnalisme et de rentabilité des médias maliens. Publics comme privés.
Ensuite, vient le renouvellement de la licence d’établissement et d’exploitation des réseaux et services de télécommunication d’orange-Mali. Le gouvernement malien tablait sur 35 milliards CFA. Mais grâce au dynamisme de Mr Arouna Modibo Touré, ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, épaulé par son homologue et ancien camarade de classe, Dr Boubou Cissé, ministre de l’Economie et des Finances, le gouvernement malien s’en est tiré avec le jackpot : 100 milliards CFA. Ce n’est pas tout.
Défendu par Mr Arouna Modibo Touré, ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, et adopté par le conseil des ministres du 19 juillet 2017, le projet de décret étendra la nouvelle licence d’Orange-Mali à l’exploitation des réseaux et services des technologies de la 4e génération, appelée « 4 G ».
Enfin, le projet de décret du mercredi 23 août 2017. Défendu par le ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, il séjourne depuis plus de 10 ans dans les tiroirs des différents ministres, qui se sont succédé à la tête de ce département.
Mais, au conseil des ministres du mercredi 23 août 2017, il a été adopté, à la surprise générale. Il détermine les produits assujettis à la redevance radio-tv ; mais aussi, les modes d’indexation et de recouvrement des redevances.
Rappelons que cette redevance est nécessaire, voire incontournable. Surtout, en cette ère du tout-numérique. Elle permettra à l’ORTM de disposer de ressources suffisantes pour être à hauteur de mission. Notamment, dans la promotion des langues nationales.
Dernier défi relevé par le département de la Communication et de l’Economie Numérique, l’opérationnalisation d’un troisième opérateur de téléphonie mobile : Telecel.
Cinq ans après l’obtention de sa licence, Alpha-télécom a, officiellement, lancé ses activités, au Mali, en décembre dernier, complétant ainsi le nombre d’opérateurs de la téléphonie mobile à trois.
Pour le gouvernement, il s’agissait de favoriser la concurrence. Afin de permettre aux populations de disposer de produits de qualité. Et, à moindre coût.
Autres succès enregistrés dans le domaine des NTIC : la mise en œuvre de la politique nationale des technologies de l’information et de la communication révisée et approuvée par le décret n°2016-006 du 15 février 2016 ; l’adoption et la promulgation de la loi relative aux transactions, échanges et services électroniques ; la création de la direction nationale de l’Economie numérique, de la Haute Autorité de la communication, de la Société malienne de transmission et de Diffusion, le Centre d’information gouvernementale….
A tout cela s’ajoute la mise en place d’un réseau de vidéosurveillance de 200 sites à Bamako, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao ; mais surtout, la réhabilitation et la modernisation de 84 bureaux de poste à travers le réseau en fibre optique et de VSAT…
Et, enfin, la mise en réseau d’environ 1.000 écoles et hôpitaux dans le district de Bamako.
La mise en place du point d’échange internet du Mali a permis, d’une part, d’améliorer le revenu des recettes fiscales. Et, d’autre part, le contenu internet et le gain de temps de connexion pour les internautes.
Oumar Babi
Source: Canard Déchainé