Créée au grand jour à Gao au cours d’une grande rencontre des Sonrhaïs venus de toutes les horizons du pays, l’association communautaire « IR-GANDA », présidée par M. Ousmane Issoufi Maïga, ex Premier Ministre, fait parler d’elle depuis quelques temps. Que dire de la présence du Président de la République à leurs côtés ?
Issoufi, l’enfant de Benthia, qui « a été intronisé » président de cette association qui va de Niafunké à Labbézanga disent-ils, entourés de cadres et non les moindres visent avec « IR-GANDA » comptent défendre leur zone territoriale. La question persistante de « l’AZAWAD » aidant et surtout l’application d’un accord d’Alger censé unir, ramener la paix au Mali, bat de l’aile en présence d’une communauté internationale spectatrice, sans autre forme de procès.
« IR-GANDA » faut-il le rappeler est composée de cadres ayant occupés de hautes fonctions dans ce pays mais n’ayant jamais songés à leurs communautés dont aujourd’hui, ils prétendent défendre, ou représenter, car, martèle ce ressortissant de la zone : « un leader s’acquiert après des décennies de sacrifices pour les siens ». Un autre renchérit : « Ces gens-là pour la plupart se sont enrichis au Sud via l’état et surtout à cause de leurs fonctions, des biens immobiliers immenses pendant qu’aujourd’hui ils prétendent défendre et soutenir les populations abandonnées des décennies durant. Vous savez, c’est un folklore puisque le MNLA et la CMA ont été créée en toute discrétion, loin des regards ; eux agis sans tambour, ni trompette. Par contre, IR-GANDA, c’est du folklore qui ne dit pas son nom. Il a été lancé dans un salon avec une opération de charme lors de son lancement à Gao ». « Que de soirées culturelles de Takamba ; des meetings festifs dans des salles de spectacles à Bamako, aucune discrétion sur un sujet aussi grave et important qu’est l’insécurité. Comment veulent-ils faire peur à l’ennemi ? IR-GANDA est un cirque qui ne dit pas son nom et surtout ; animé par des individus en mal de popularité et dont le culte de la personnalité semble être leur seul objectif pendant que les populations (leurs parents) continuent à broyer du noir et subissent les affres de l’insécurité et du sous-développement », poursuit notre interlocuteur.
Enfin, « la création de ce mouvement répond certes à des aspirations nobles mais sa forme, c’est-à-dire sa création avec des manifestations culturelles dépensières, le mode de fonctionnement ne font pas peur à l’ennemi », nous confie cet observateur avisé. « Je crains que ce mouvement ne soit pas un coup d’épée dans l’eau », a confié ce cadre de Gao pessimiste. D’où IR-Ganda est vu comme du Bluff. Il revient à ses initiateurs de le démentir dans les jours à venir.
La Rédaction
Source: Mali Demain