Mali Tribune: Quels sont les objectifs de la FDC-sarl ?
Tako Camara : L’objectif principal est de participer au développement numérique du Mali et de l’Afrique Subsaharienne. Notre service sera une aide et un accompagnement envers les dirigeants et responsables de communication pour la compréhension et l’appropriation des différents outils de la communication digitale et pour renforcer la notoriété nationale et internationale des institutions gouvernementales. Elle facilitera également la réalisation d’une stratégie de communication digitale opérationnelle pour booster leurs ventes et optimiser leur présence en ligne. Nous allons notamment proposer des outils et des mécanismes pour favoriser la relation avec leurs followers, c’est-à-dire les clients.
Mali Tribune: Parlez-nous un peu du déroulement des formations ?
T. C : Les différentes formations seront déclinées en trois packages : initial, intermédiaire et confirmé. Ainsi, les participants sont libres de choisir le ou les packages correspondant à leurs besoins. Ils peuvent notamment demander un package personnalisé ou personnaliser leur formation selon les besoins spécifiques.
Mali Tribune : Qui peut participer aux formations de la FDC-sarl ?
T. C. : Nos formations sont destinées à tous ceux qui souhaiteraient se former et renforcer ses compétences et ses capacités. Nous ciblons notamment les chefs de département de stratégie, responsables de marketing, communication, community manager, chefs de produit, Business analyst et entrepreneurs. Ces séminaires de formation et d’ateliers de coaching sont animés par des éminents coachs et professionnels de l’accompagnement en stratégie de management, de communication et de développement personnel.
Mali Tribune : Vous êtes franco-malienne ce qui signifie que vous avez deux possibilités dans le choix de la localité de votre entreprise, pourquoi avez-vous choisi le Mali ?
T C. : Il y a beaucoup d’opportunités au Mali. J’aimerai également contribuer au développement de mon pays et de l’Afrique. Les Maliens sont en train de prendre conscience de la digitalisation, des lois sont également conçues et d’autres vont certainement suivre pour favoriser cette prise de conscience.
Mali Tribune : Comme c’est une jeune entreprise, avez-vous envisagé d’employer des jeunes maliens ? Les travailleurs déjà recrutés sont-ils des Maliens ?
T.C. : La plupart de mes consultants sont d’origine malienne vivant en France. Je sais également qu’ici, il y a beaucoup de jeunes talentueux dans notre domaine donc nous n’hésiterons pas à les contacter en cas de besoin. Nous envisageons surtout de former des jeunes entrepreneurs maliens qui pourront par la suite ouvrir leur entreprise et créer de l’emploi derrière.
Mali Tribune : En tant que jeune entrepreneure, quels conseils avez-vous à donner aux jeunes qui veulent se lancer dans la création d’entreprise ?
T. C. : Si on ne suit pas ses ambitions on devra travailler pour quelqu’un et l’aider à réaliser les siennes. Donc, je dirai aux jeunes de toujours croire en leurs rêves, leurs ambitions peu importe la situation. La réussite est une décision. Certes, elle sera dure et il y aura des moments de doute. Mais, avec de la persévérance et de la rigueur, le travail payera. J’encourage énormément les femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat car il y a beaucoup de programme qui sont mis en place actuellement pour les soutenir. Qu’elles sachent qu’elles ne sont pas seules. Il n’y a jamais de bon moment. Il faut simplement se lancer et le reste suivra.
Fatoumata Kané
Source mali tribune