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Système intégré de Gestion du personnel de la Défense : L’Armée s’offre un outil de gestion transparente de son personnel.

Le ministère de la Défense a organisé la cérémonie officielle de lancement de l’enrôlement du personnel des FAMAS dans le système intégré de Gestion du personnel de la Défense. C’était sous la présidence du colonel Sadio Camara, en présence de l’inspecteur général des armées, le général de brigade Oumar Diarra, du directeur de la DIRPA, le colonel Souleymane Dembélé, du directeur des Finances et du matériel, du directeur des ressources humaines des armées, des partenaires financiers et techniques du Mali et des amis du Mali, le vendredi 10 décembre 2021.

Finies les suspicions, les accusations fondées ou non dans la gestion de notre armée ! Un projet de 283 millions de FCFA a vu le jour, lequel prend en compte tous les aspects liés à la gestion des ressources humaines de l’armée malienne. Il s’agit d’un projet initié par le département de la Défense, monté par nos cadres de l’armée eux-mêmes. Le ministre Sadio Camara, en s’adressant à l’auditoire, a tenu à rappeler ce texte essentiel, quasi religieux pour l’armée, à savoir, « la discipline fait la force principale des armées ». Selon le ministre de la Défense, pour cultiver cela, les chefs doivent avoir le souci constant des intérêts matériels et moraux de leurs subordonnés pour lesquels ils sont des guides bienveillants et sur lesquels ils prennent l’ascendant par l’exemple qu’ils leur donnent ainsi  que la confiance qu’inspire leur caractère. Pour le ministre, notre armée n’est constituée ni de robots, ni d’avions, ni de véhicules, ni même d’armes, mais d’hommes et de femmes qui constituent notre ressource la plus précieuse et qui méritent à ce titre d’être bien gérés. Il a fait savoir que ces hommes et ces femmes observent bien la hiérarchie qui doit donner l’exemple. « Dès lors, sous le leadership de son excellence, le colonel Assimi Goïta, président de la République, chef suprême des armées, un accent particulier a été mis sur la gestion efficiente et efficace du personnel de l’armée », a indiqué le ministre de la Défense. C’est pourquoi, à ses dires, son département a pris l’initiative de concevoir ce système intégré de Gestion du personnel de Défense (SIGPD). Il dira que cela ne diminue à rien l’importance des processus antérieurs et des tentatives malheureusement inachevées avec nos partenaires comme le Canada et l’Union Européenne. Au contraire, a-t-il fait remarquer, l’armée va considérer des projets pilotes, des précurseurs qui leur ont ouvert la voie et qui les ont permis le succès. Il a remercié les partenaires techniques et financiers du Mali, les amis du Mali, qui ne cessent d’appuyer la reforme des FAMAS. Ce système, va-t-il expliquer, donne les moyens d’une gestion transparente, car  il permettra un meilleur suivi et une meilleure planification des effectifs, la maîtrise des informations pertinentes relatives aux positions statutaires des militaires, des flux de mobilité, des départs à la retraite, l’évolution de la masse salariale. « Ceci pourrait encore engendrer des économies substantielles pour le trésor public, économies qui ne seront pas trop pour aider à l’effort de stabilisation de notre pays », a indiqué le ministre de la Défense. Cependant, il dira que le système n’est pas une fin en soi. Il s’agit pour lui, d’un processus fastidieux et imparfait où à partir de sa mise en œuvre, l’on peut découvrir des erreurs, des bugs informatiques, des oublis. « Aussi, des mauvaises manipulations, des tentatives de fraude condamnables sont possibles », a-t-il indiqué. Et d’ajouter que  cela  dépendra d’eux-mêmes, en tant que chefs militaires de signaler, de réprimer quand il le faut et surtout de chercher à résoudre de manière constructive, transparente et efficace sans suspicion déplacée, mais sans complaisance non plus. Le ministre a aussi fait savoir que le RSA dit que les ordres seront exécutés lorsque ceux qui les reçoivent  auront compris le but et la portée. Il a invité tout un chacun à la sensibilisation. Le directeur des ressources humaines, des armées, le colonel Mohamed Ly quant à lui, a expliqué les deux (2) phases de l’opérationnalisation du SIGPD. Une première phase est axée sur la réalisation du système, la réalisation et la configuration de l’infrastructure matérielle, la réalisation des kits d’enrôlement et la configuration des nœuds d’accès. La deuxième phase vise à augmenter le nombre d’utilisateurs par l’acquisition de matériels complémentaires. Il a fait savoir que le déploiement du SIGPD se fera de façon progressive et l’enrôlement s’étendra sur une durée de sept (7) mois. Selon lui, l’étape sera assurée par 10 équipes dotées chacune d’un kit d’enrôlement. Alors, les militaires, va-t-il indiquer, vont se prémunir d’une carte d’identité militaire ; d’une copie d’acte d’incorporation (non obligatoire) ; d’un extrait d’acte de naissance (non obligatoire) ; d’une carte NINA (non obligatoire) ; d’une carte AMO (non obligatoire) ; d’un Passeport (non obligatoire) ; d’un permis de conduire (non obligatoire). « Toutefois, une phase de vérification de toutes les données est prévue avant la validation des données dans le système », va-t-il ajouter.

Rappelons que le ministre et les autres hiérarchies militaires ont été enrôlés sur place.

Fakara Faïnké

 Source: Le républicain

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