La conférence de paix sur la Syrie se tiendra le 23 et 24 novembre à Genève. C’est ce qu’a annoncé le secrétaire général de la Ligue arabe au Caire. Mais les obstacles sont encore nombreux et il n’est pas certain que l’opposition syrienne participe à cette conférence organisée par l’ONU. En vue de cette conférence, le secrétaire d’Etat John Kerry rencontre ce lundi à Paris des représentants de la Ligue arabe et de l’opposition syrienne.
Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
La date de Genève II a bien été fixée au 23 et 24 novembre, mais la tenue de cette conférence de paix sur la Syrie est encore loin d’être certaine. Car en coulisses, le grand jeu continue. L’opposition est plus en plus divisée. En un an, le nombre de groupes rebelles en Syrie est passé d’une dizaine à près d’une centaine aujourd’hui.
Selon des diplomates occidentaux, la Russie souffle sur les braises en insistant pour que plusieurs courants, et donc plusieurs délégations de l’opposition, soient présents à Genève. Dans ces conditions la Coalition nationale syrienne, principale représentante de l’opposition syrienne est en bien mauvaise posture. Soit les rebelles refusent d’aller à Genève et ils porteront la responsabilité de son échec. Soit l’opposition va Genève et prend le risque d’exposer au grand jour ses divisions.
A l’ONU, les diplomates en conviennent, l’épisode des armes chimiques a renforcé la position de Bachar el-Assad. Le sentiment est que son allié russe peut maintenant l’aider à attendre les élections prévues en 2014 en Syrie que Bachar el-Assad pourra utiliser à son avantage.
Source : rfi