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Surveillance des médicaments : le laboratoire national de la santé lance la sonnette d’alarme

L’hôtel Salam a abrité ce mercredi 23 février 2022 la restitution : surveillance post-marketing basée sur le risque des médicaments ( phase 2021 ). C’était sous la présidence du représentant du ministre de la Santé et du Développement social, Dr Sékou Oumar Dembele, en présence du directeur général du Laboratoire national de la Santé, Benoît Y. Koumaré et du représentant de l’USAID, Dr Jules Mihigo.

 

Un groupe technique de travail a été mis sur pied et piloté par le Laboratoire national de la Santé pour faire l’échantillonnage des médicaments sur l’étendue du territoire national. Il s’agit de faire la restitution des activités de la qualité des médicaments de façon globale des antipaludiques, des médicaments orientés pour la santé de la reproduction maternelle, néonatale et infantile. Les résultats de cette restitution sont inquiétants. « L’année derrière nous avons mené la même activité et le grand point d’interrogation qui était mon inquiétude. On avait recueilli à peu près 67% des médicaments qui n’étaient pas enregistrés sans avoir au préalable compter des médicaments non-conformes au regard de la qualité recherché » s’inquiète le directeur national de la Santé, Benoît Y. Koumaré. Avant de s’interroger : « Comment chers amis pourrions-nous imaginer que malgré les efforts que nous menons dans la prise en charge des patients en terme de diagnostic que le produit mis à la disposition n’est pas une autorisation de mise sur le marché à grande partie et dans les structures de santé officielle ». Si en 2021 67% des médicaments n’étaient autorisés, cette situation ne fait que s’en pirer. Le directeur national du Laboratoire national de la Santé dit qu’on est passé de 67% à 74%. Autrement dit des médicaments qui ne sont pas contrôlés par le système de santé sur le plan réglementaire. Pour sa part, le représentant du ministre de la Santé et du Développement social, Dr Sékou Oumar Dembele indique que ces produits s’avèrent parfois non-conformes et la gravité liée à ce fléau et à tant d’autres nous interpellent. « Contribuer à la réussite de cette surveillance des médicaments nous aidera à réduire considérablement la proportion d’échec thérapeutique » déclare le représentant du ministre. Dr Sékou Oumar Dembele demande de mettre un accès sur le renforcement du système de surveillance des médicaments de façon durable. Il termine son discours en invitant les acteurs à doubler d’efforts pour faire de la lutte contre les maladies à travers une surveillance accentuée des médicaments.

Falaye Sissoko 

Source : Canard Déchainé

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