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Suite à des incursions terroristes ayant fait plusieurs morts dans la » zone des trois frontières « : Le Conseil de Sécurité de l’ONU s’inquiète de » la violence meurtrière contre les civils au Sahel «

Le Conseil de Sécurité de l’ONU  s’est dit préoccupé par  » la détérioration des conditions de sécurité dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, notamment avec la montée de la violence meurtrière contre les civils au Mali, au Niger et au Burkina Faso « .  Des attaques qui se sont surtout intensifiées entre fin juillet et courant août 2021. Faisant plusieurs dizaines de tués surtout dans  » la zone des trois frontières  » comprise entre ces trois pays.

 

Le Conseil de Sécurité a énergiquement condamné « les attaques constantes dans la région dirigées contre les civils, les représentants des institutions locales, régionales et des États, ainsi que les forces de sécurité nationales, internationales et des Nations Unies « . Et affirmé  » la nécessité de veiller à ce que les auteurs de violations des droits humains et de violations du droit international répondent de leurs actes « .

» Les actions violentes menées par les acteurs non étatiques, lesquelles entravent le retour de l’autorité de l’État, le rétablissement des services sociaux de base et la restauration de l’Etat de droit dans certaines zones de la région  » constituent également une source de préoccupation pour la communauté internationale.

Sérieuse menace sur la région

Aussi,  l’exécutif onusien a-t-il jugé opportun  de s’attaquer aux conditions pouvant favoriser  la propagation du terrorisme et de l’extrémisme violent au Sahel et de façon générale en Afrique. Cela en veillant à  » la reconstruction et au relèvement nationaux, en renforçant la bonne gouvernance et en facilitant le développement socioéconomique « .

Tout en saluant   les efforts déployés par les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel ainsi que par l’Union africaine et la CEDEAO pour prévenir et régler les problèmes de sécurité exacerbés par le terrorisme, le Conseil de Sécurité s’est dit aussi préoccupé des répercussions du conflit libyen sur le Sahel. Il en veut pour preuve le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes, ainsi que l’afflux de groupes armés et de mercenaires qui font peser de sérieuses menaces sur la région et  les pays voisins.

La situation sécuritaire au Sahel a empiré, ces derniers jours, à travers des attaques simultanées contre des civils au Mali, au Burkina Faso et au Niger.

Le 8 août  dernier, une cinquantaine de civils ont été tués dans une expédition punitive de l’EIGS contre les villages  de Karou, Ouatagouna et Daoutegeft, dans la région de Gao. A ce massacre de civils s’ajoute un autre drame similaire, survenu le 16 août dans le village de Darey-Daye, dans la région nigérienne du Tillabéri, avec la mort de  plus de 37 civils. S’y ajoute le massacre  d’une trentaine de personnes, le mercredi 18 août, lors d’une attaque terroriste, dans la province du Séno, dans le nord du Burkina Faso, précisément dans  » la  zone dite des trois frontières  » à cheval sur le Mali et le Niger.

Opérations militaires dissuasives

Auparavant, une dizaine de civils avaient été tués, le 5 août dernier, toujours dans le nord du Burkina Faso dans la même zone.

Cette intensification des attaques terroristes avec des civils comme cible potentielle devrait surtout amener les pays à repenser leur stratégie de lutte antiterroriste en multipliant surtout des opérations militaires dissuasives dans les zones les plus reculées.

D’autant que la plupart de ces victimes civiles au Mali, au Burkina Faso et au Niger étaient accusées de fournir de renseignements aux forces armées nationales ou à leurs partenaires ou encore à des mouvements d’autodéfense comme c’est le cas au Burkina Faso avec les volontaires.

A.D

Source: l’Indépendant

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