Près de trois semaines après la mort par balles à l’Ecole nationale de police d’un soldat du contingent béninois de la Minusma, le mystère reste entier sur les circonstances de sa mort dont tous les témoignages s’accordent à reconnaître qu’elles sont « tragiques ».
Pas plus. Ses compatriotes qui logent sur place refusent de parler à la presse tout comme le Commissaire divisionnaire de police, Joseph Doumbia, commandant la Brigade d’investigations judiciaires(BIJ) de Bamako qui préside une commission ad hoc d’enquête. Selon des sources informelles sur les lieux, le défunt dont on refuse même de dévoiler l’identité se serait tiré une balle dans la tête avec son arme de service.
Une autre version affirme au contraire qu’on aurait tiré sur lui. Laquelle des deux est crédible ? Une chose est indéniable, il est mort par balles.